Les Bulls chargent Boston au Game 1 : victoire 106 à 102, vague rouge sur les trèfles !
Le 17 avr. 2017 à 03:50 par Alexandre Martin
Coup de tonnerre au TD Garden sur ce Game 1 de la série opposant Boston à Chicago, les Bulls ont tenu tête jusqu’au dernier quart et ont accéléré au meilleur moment : victoire au finish, sans trembler.
Difficile d’écrire cette dernière phrase, quand on connaît la campagne des hommes de Fred Hoiberg et leur capacité à craquer dans le money-time, mais ce sont bien Jimmy Butler et compagnie qui ont fait le plus dur. Nous faire presque péter un câble avec des erreurs au finish, mais pas assez de conneries pour finir en larmes, puis finalement l’emporter. Non, Chicago n’a pas craqué et s’est offert un sacré cadeau ce dimanche. Car mine de rien, débarquer chez le leader de la Conférence Est et récupérer l’avantage du terrain dès le Game 1 était une sacrée galère. Une qu’on ne voyait pas forcément se produire cette nuit, surtout en connaissant le contexte émotionnel dans le camp d’en face. Isaiah Thomas, qui venait de perdre sa soeur la veille, décidait de jouer devant son public. Un effort remarquable et qui aurait pu définitivement booster les siens afin de s’offrir une victoire, mais le lutin était un poil esseulé dans ce Game 1.
Une raquette de Boston totalement envahie par les visiteurs du soir empêchait clairement les Celtics d’envisager quoi que ce soit. Robin Lopez ? Wilt Chamberlain. Bobby Portis ? Kevin Garnett. On exagère un poil, mais c’est peu dire si la peinture du Massachusetts fût écrasée par les Bulls, ce qui permettait au meilleur scénario de se produire côté Chicago : observer le réveil de Jimmy Butler dans le money-time. Discret sur la majeure partie de la rencontre, Buckets prenait feu dans le dernier quart et s’occupait du reste. Défense individuelle sur Isaiah Thomas, gros tirs à distance, lancers de la gagne plantés pour imposer le silence dans le TD Garden, c’est au meilleur moment que le All-Star a mis sa cape cette nuit. Et malgré le coup de flippe de la toute fin de match, les Bulls assuraient le principal en l’emportant à l’extérieur. Il fallait tenir quand le public local poussait, quand le IT Time arrivait, quand les bourdes de Chicago pointaient leur nez. Mission accomplie, avant un Game 2 que Boston devra impérativement gagner pour ne pas aller dans l’Illinois avec deux matchs de retard.
Un gros Jimmy Butler, un grand duo Lopez-Portis, l’assurance de Rondo et un money-time assez bien géré, voilà ce qu’il fallait pour créer la surprise de cette nuit.