Les Warriors ont calmé les Rockets : victoire 113 à 106, grosse défense et gros Big Three !

Le 29 mars 2017 à 05:22 par Bastien Fontanieu

Warriors
Source image : Huffington Post

C’était le match des poids lourds cette nuit, sur le podium de la Conférence Ouest : Rockets contre Warriors, Houston contre Golden State, un affrontement géré parfaitement par la bande à Curry.

Un back-to-back de début de semaine, avec deux équipes texanes au programme ? Jamais facile à aborder, surtout connaissant les intentions de Steve Kerr en cette fin de saison. L’entraîneur savait qu’il devait remporter ce match, sans avoir à défoncer ses cadres compte tenu du déplacement à San Antonio le lendemain. Une des meilleurs façons d’opérer était donc d’imposer une défense suffocante sur l’armée dirigée par James Harden, surtout après l’avoir vu démonter le Thunder deux jours plus tôt, grâce à une adresse affolante dans tous les coins du Toyota Center. Et c’est justement ce que les Warriors proposaient en début de rencontre : verrou sur les Rockets, punition en attaque, plus de 15 points d’écart par conséquent. Un écart que le barbu et ses potes arrivaient à réduire dans le second quart-temps, mais la concentration de Golden State était réellement impressionnante dans sa propre moitié de terrain. Tirs contestés, rotations léchées, même en loupant du tir à distance les visiteurs restaient sereinement dans le siège du conducteur, avant d’aborder la suite avec un peu de stress.

Car mine de rien, c’est Draymond Green qui devait quitter les siens en tournant sa cheville après la pause. Mauvais délire, après avoir vu la bête offrir une nouvelle performance splendide en défense. Les Rockets en profitaient, sauf que l’aboyeur de GS n’était pas venu jusqu’ici pour rester dans le vestiaire. De retour sur le parquet, Dray réinstallait les bases du début de match et les Warriors créaient un nouvel écart. Un que Houston n’arrivera jamais à réduire au point d’égaliser, notamment à cause d’une adresse catastrophique à distance : 5 sur 31 ce mardi, bonjour la quiche après avoir tout planté ce dimanche. Gêné au poignet, Harden envoyait de la brique bien fraîche avec 8 de ses 9 tentatives ratées à distance, et ses snipers ne proposaient pas mieux. Impossible pour les Rockets d’espérer quoi que ce soit, malgré de beaux efforts en agressant le panier pour trouver des points faciles. Il fallait faire avec des extérieurs trop concentrés dans le camp d’en face, une pression sérieuse sur chaque possession offensive, bref un de ces matchs qui nous rappelle qu’en gérant simplement leur propre moitié de terrain, les Warriors peuvent rouler sur la compétition. Et ce… sans Kevin Durant, toujours en costard sur le téco.

Premier plat texan, terminé sans laisser une trace dans l’assiette. Golden State n’a fait qu’une bouchée des Rockets, sans en faire une branlée, mais sans paniquer non plus. Aussi focus en défense, les Warriors restent flippants. Il faudra confirmer cette théorie… ce mercredi chez les Spurs.

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