Les Spurs mettent la fessée aux Cavs, 103-74 : une leçon de basket à la sauce texane !

Le 28 mars 2017 à 05:35 par Bastien Fontanieu

Source image : Zimbio

Avec le champion en titre de passage par la AT&T Center et une grosse semaine à bien démarrer, les Spurs n’ont pas tourné 200 ans autour du pot ce lundi : l’armée dirigée par Gregg Popovich a écrasé celle de Tyronn Lue.

On savait que cela n’allait pas trop du côté des Cavs, mais on ne pensait pas voir un tel point d’exclamation se poser sur leurs récentes défaites en compétition. Sous la motivation d’un LeBron James possédé et déterminé à dunker sur tout le monde, Cleveland démarrait assez bien sa rencontre et pouvait entrevoir un peu d’espoir pour la suite du match. Malheureusement, le scénario bascula vite dans le domaine pornographique en voyant San Antonio verrouiller sa défense dans le second quart et punir les Cavs en contre-attaque, avec un effort collectif remarquable. Du jeu à la Spurs saupoudré de Kawhi infernal, voilà ce qui était proposé au self du AT&T Center hier soir, pour le plus grand bonheur des fans. Entre Danny Green et Leonard sur les lignes arrières, plus aucun membre des visiteurs ne rentrait dans la peinture sans se faire voler un ballon. Entre Manu Ginobili et Patty Mills de l’autre côté du terrain, tout espace laissé aux anciens se convertissait en points faciles, la troupe blanche et noire faisant même péter la carte showtime en toute fin de première mi-temps. Le score à ce moment précis de la rencontre ? Juste 64 à 40, Kawhi plantant un dernier hook au buzzer, pour se rendre au vestiaire avec un semblant de sourire. Game à moitié over.

Derrière, l’attaque locale se refroidissait sérieusement dans le troisième quart-temps… mais pas de quoi faire paniquer des Spurs under-control ce lundi. Il faut dire qu’en face, on avait du mal à croire qu’il s’agissait du champion en titre sur le parquet. Rotations défensives absentes, jeu pauvre en attaque, joueurs qui se plaignent auprès des arbitres et fighting spirit égal à zéro, Cleveland quittait la rencontre assez rapidement et c’était peut-être pas plus mal. Car l’écart de niveau était réel hier soir, il n’y a tout simplement pas eu de duel entre ces deux équipes. Une faute technique pour Gregg Popovich dans le second quart, une gueulante sur ses joueurs, et derrière ce fût un véritable tsunami envoyé sur la joue droite de Kyrie Irving et ses potes. Inspirés et concentrés, les Spurs ont ainsi aisément écarté la menace venue de l’Ohio, et vont pouvoir enchaîner avec trois autres gros challenges cette semaine. Il y aura les Warriors évidemment, ce mercredi, avec un effectif probablement complet. Le Thunder ensuite deux jours plus tard, histoire de tester une bête au numéro 0 chez elle. Et enfin, le dimanche sera passé entre soleil et Jazz, le squad de Rudy Gobert se rendant à San Antonio pour lancer le mois d’avril. Du lourd au menu, mais vu le niveau de concentration de Tony et compagnie, il y a de quoi voir la suite avec enthousiasme.

On voulait un match serré, engagé, avec deux équipes qui se rendent coup pour coup et un finish épique. On a finalement eu un match-leçon, à sens unique, avec une équipe qui donnait des coups et l’autre qui tendait l’oreille pour se faire gifler. Une leçon façon Spurs, qui a dû rappeler de bons souvenirs à LeBron…

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