Les Sixers explosent les Mavs de 42 points : oui vous êtes bien en 2017, non vous n’êtes pas bourré
Le 18 mars 2017 à 06:11 par Giovanni Marriette
La saison 2016-17 marque le début d’une nouvelle ère, puisque les Sixers ne sont officiellement plus cette équipe de peintres de D-League aperçue ces dernières années. Si bien que de temps en temps depuis novembre… des choses étranges se passent. Et cette nuit, des choses étranges se sont passées.
Joel Embiid a débarqué, Dario Saric sera probablement le Rookie Of the Year, Timothe Luwawu progresse à vitesse grand V, Chacho Rodriguez et T.J. McConnell font tourner tout ça au mieux et Jahlil Okafor est toujours là pour imposer son fat popotin. Ah oui, on attend toujours les grands débuts de Ben Simmons. De multiples raisons de croire au projet Sixers, et finalement rien d’illogique à voir ces gamins mettre une historique torgnole aux Mavs cette nuit. Rajoutez au talent des gars de Brett Brown… une franchise texane qui avait apparemment oublié toute envie de jouer à la baraque et qui semble avoir définitivement abandonné tout projet de Playoffs et vous obtenez donc un match à sens unique, une hiérarchie redessinée à base de deux ou trois coups de draft. Sauf que le plus drôle dans tout ça, c’est que les héros n’auront cette nuit pas été les mêmes qu’à l’accoutumée. Dario Saric un peu en dedans en début de match, c’est finalement ce parfait random de Richaun Holmes qui va sortir le match de sa vie. 5/5 au premier quart, 7/7 à la mi-temps, Yolo total pour le cousin de Katie et Sherlock, bien épaulé par Robert Covington après la mi-temps, par un Dario Saric qui retrouvera peu à peu ses standards offensifs et, comble du foutage de gueule, par un Justin Anderson sans pitié avec ses anciens teaammates (19 points en sortie de banc).
Même notre frenchie se mêle à la fête et Brett Brown lui offrira d’ailleurs le plus gros temps de jeu des Sixers ce soir. 12 points, 4 rebonds, 2 passes et une belle adresse pour TLC, no scrubs, là-aussi le processus est en marche. 95-51 sur les trois derniers quarts-temps pour la franchise pennsylvanienne, un Dirk Nowitzki éteint à partir du second quart, un 30/87 au tir tout juste bon à reconstruire un quartier dans la banlieue de Philly et une attitude de toute manière pas suffisante pour escompter ne pas passer pour des cons, voilà donc une soirée à oublier très vite pour les Mavs, alors que les gamins de Philadelphie pourront fêter dignement ce premier vrai carton positif qui en appelle probablement d’autres, même si rares seront les fois où une équipe aussi apathique se présentera à eux. Un jour sans d’un côté, un feu d’artifice et du sérieux de l’autre, rien de plus logique donc que de voir cet écart monstrueux de 42 points au final et une 25ème victoire pour Philly soit… quatre de moins que leur adversaire du soir.
C’est donc officiel, nous vivons à une époque où les Sixers de Philadelphie peuvent gagner des matchs NBA de plus de quarante points. Et si ce soir tout était réuni pour une belle fessée, on vous promet qu’il y’en aura d’autres et très vite. Avec ou sans Richaun Holmes.