Paul Zipser continue à faire son trou chez les Bulls : encore un drafté qui a du talent

Le 12 mars 2017 à 09:27 par Bastien Fontanieu

Paul Zipser

Ce soir, les Boston Celtics accueillent les Chicago Bulls à partir de 20h30 (en direct sur beIN Sports ou via le NBA League Pass dans le cadre des NBA Sundays), une confrontation qui va notamment permettre à un jeune copain de confirmer tout le bien qu’on pense de lui, Paul Zipser.

Ce n’est certainement pas lui dont on parle en premier lorsque la saison des Bulls est décortiquée, mais il représente bien une des rares satisfactions dans le bordel de l’Illinois. Sélectionné au deuxième tour de la dernière Draft, Zipser espérait se faire une petite place dès que possible en NBA, mais les espoirs étaient assez maigres. Rotations serrées, statut de rookie compliqué, le tout avec un dossier d’inconnu pour le public américain qui misait beaucoup sur Doug McDermott du côté de Chicago, ça sentait la choucroute pour l’Allemand. Seulement, bonne étoile au-dessus de sa tête, Paulo est resté prêt et concentré, utilisant ses quelques minutes pour montrer toutes ses qualités. Polyvalence, détermination, bon QI basket et des mains solides, Zipser a impressionné ses coéquipiers et le voilà désormais bien plus utilisé par Fred Hoiberg que le passé : plus de 20 minutes de moyenne par match sur 2017, c’est prometteur. Le garçon est justement revenu sur cette courbe positive, avant d’en découdre avec les petits hommes verts.

“Je ne crois pas avoir changé grand chose, pour obtenir ce temps de jeu. J’ai bossé dur depuis mon premier jour ici, tout le monde a apprécié mon attitude et j’ai gardé le cap. Je pense que le mach à New York (12 décembre, 34 minutes) était une belle opportunité et je l’ai saisie. Ils ont vu ce dont j’étais capable, ils ont apprécié et maintenant je suis bien plus serein lorsque je rentre sur le terrain. […] Je veux progresser en devenant capable de créer des tirs pour mes coéquipiers. Je ne veux pas être quelqu’un qui doit uniquement tirer lorsqu’on lui passe la balle, je veux créer aussi. Du coup j’ai bossé sur ma conduite de balle toute la saison et je continue encore aujourd’hui.

Sur son temps de jeu réduit, Zipser a en effet montré qu’il n’était pas encore tout à fait capable de créer des décalages pour son équipe balle en main, mais le reste est séduisant. Des pointes à 2 contres (dont un clutch sur Kemba Walker) ou 2 interceptions, du rebond arraché, des matchs à 2-3 tirs de loin et un joueur qui n’hésite pas à galoper en contre-attaque, du tout bon pour l’Allemand. C’est ce qui a notamment rassuré le management des Bulls, après la deadline de fin-février. En divorçant de McDermott, la mafia de Chicago n’a peut-être pas réalisé la plus belle des affaires mais elle montre encore que son flair est bon le soir de la Draft. Tous les ans c’est la même, un inattendu se fait un nom en plein United Center ! Difficile de savoir quel sera le plafond de Paul Zipser dans cette équipe, mais ce qui est sûr c’est qu’Hoiberg l’apprécie suffisamment pour désormais lui donner au moins 20 minutes de jeu en fermant les yeux.

Ce soir, il faudra assurer face aux Jae Crowder et autres Jaylen Brown de Boston, des joueurs qui auront droit aussi à leur sauce allemande pour l’occasion. Vertig, los.

Source : Com’Over


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