Meilleure Progression de l’Année 2016-17 : statu quo en tête, c’est maintenant que ça se décide
Le 02 mars 2017 à 13:08 par Giovanni Marriette
C’est parti pour ce premier point de la saison concernant le trophée de Meilleure Progression de l’Année 2016-17, lors duquel vous pourrez vous apercevoir que quelques unes de nos prédictions de début de saisons sont déjà très lolilol. Et comme on est sympas ? On vous les remet ici, mais tout doux sur les punchlines. On attaque direct avec quelques mentions, histoire de n’oublier personne parce que l’on vous entend déjà hurler d’ici.
Des mecs comme Zach LaVine,, Bradley Beal, Rudy Gobert, Kobe Bryant, ma tante et ton oncle, qui méritent tous quelque part un petit coucou. On rappelle également que le statut de sophomore reste un frein à l’obtention du MIP, d’où l’absence logique de quelques monstres. Vous aurez compris que l’on parle évidemment de Bruno Caboclo, mais passons tout de suite au classement.
Stats arrêtées au 28 février.
Place | Joueur | Bilan du mois |
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10° | Russell Westbrook |
A l’heure où l’on se parle, Russell Westbrook fait évidemment partie des favoris pour le trophée de… MVP. Mais posons nous la question quelques minutes : n’est-il pas également le candidat idéal lorsque l’on parle de progression ? La progression statistique tout d’abord, puisque l’on vous rappelle que ce psychopathe tourne actuellement en triple-double tout en scorant huit unités de plus que l’an passé, dans une équipe qui jouera tout de même les Playoffs et plus si affinités. Le premier uppercut passé, rappelons que le garçon s’est vu confier cette année une toute nouvelle mission, celle d’unique franchise player de son équipe, une tâche dont il s’acquitte avec folie et génie à la fois. Le mot statistique réinventé, Oscar Robertson qui flippe pour ses records, un Thunder jouissif grâce à Russell, autant de motifs qui nous poussent à mentionner ce doux cinglé dans ce classement. Un triple-double de moyenne pour le meilleur scoreur de la Ligue ? Non mais sérieusement… Stats 2015/16 : 23,5 points, 7,8 rebonds et 10,4 passes Stats 2016/17 : 31 points, 10,6 rebonds et 10,3 passes |
9° | Seth Curry |
On croirait à une bonne blague, mais il est bien possible que cette saison un Curry soit mentionné dans les rankings de fin de régulière… et ce ne sera pas Steph. On rappelle que deux membres d’une même équipe sont très rarement cités dans le même classement et que c’est évidemment Harrison Barnes (voir plus bas) qui va rafler les honneur cette année à Dallas, mais on ne pouvait passer à côté du “frère de” ce mois-ci. 31 points chez les Wolves et 29 points face au Heat cette semaine pour l’ancien sniper des Kings et le voilà donc parmi les belles surprises de la saison, enfin sorti – ou presque – de l’ombre imposante de son MVP de frangin. Les stats ont doublé, le rôle est devenu beaucoup plus important et les pourcentages ne s’en ressentent pas, autant de cases cochées lorsque l’on parle de potentiel MVP. La route est encore longue, les mecs devant sont très loin, mais le jury adresse d’ores et déjà ses félicitations à Seth pour cette saison 2016/17. Stats 2015/16 : 6,8 points, 1,4 rebond et 1,5 passe à 45,5% au tir Stats 2016/17 : 12,3 points, 2,6 rebonds et 2,8 passes à 47,8% au tir |
8° | Clint Capela |
Une saison tronquée par une absence d’un mois en décembre mais au bout du compte, cet opus restera pour le pivot des Rockets comme celui de la révélation. La révélation d’un mec qui a les capacités pour être beaucoup plus qu’un back-up, pour être beaucoup plus qu’un mec qui joue les tourelles en défense. Clint ne sera jamais Olajuwon mais la propreté du type sur les moves élémentaires couplée à une intensité de tous les instants et une belle qualité de coureur font de lui un élément indispensable du run and gun de Mike D’Antoni. Parmi les copains préférés de James Harden sur pick and roll, tout est plus facile lorsque l’on rentre pratiquement sept tirs sur dix et cette seule statistique suffit pour noter les progrès du gamin (22 ans seulement). Pivot titulaire d’une équipe aspirant à de belles choses en avril en ayant amélioré voire explosé toutes ses moyennes ? Là aussi, on valide. Stats 2015/16 : 7 points, 6,4 rebonds et 1,2 contre à 58,2% au tir Stats 2016/17 : 12 points, 7,5 rebonds et 1,4 contre à 65,3% au tir |
7° | George Hill |
George Hill n’en finit plus de dégringoler dans notre classement. Moins affirmé dans son rôle de leader qu’en début de saison, du fait aussi de l’importance prise par Rudy et du leadership d’Hayward qui s’affirme, George n’est plus ce talisman victorieux qu’il était à l’automne. Les perfs sont toujours là et la mène est gérée sans problème par l’ancienne blonde mais tout est désormais moins visible à l’œil nu que lors de son fantastique début de saison. Loin de faire de lui un mauvais joueur de basket bien sûr, mais là où certains joueurs s’affirment voire explosent, George stagne individuellement, préférant sans doute préparer son avenir à Salt Lake City plutôt que de se fatiguer alors que d’autres le font très bien à sa place. Pas bête la bête, mais c’est donc un petit carton jaune adressé à notre ami dans l’optique de notre classement mensuel. Attention jeune homme, un grand pivot français toque à la porte, et il pourrait bien vous griller la politesse au rayon des meilleurs progressions de la saison dans l’Utah… Stats 2015/16 : 12,1 points et 4 rebonds et 3,5 passes à 44,1% au tir Stats 2016/17 : 17,7 points, 3,4 rebonds et 4,4 passes à 47,9% au tir |
6° | Dion Waiters |
La folie du mois dernier est désormais dernière nous mais quelque chose d’encore plus dingue est en train de se passer avec le cousin de Céline. Tout le monde est assis ? Nous pouvons donc désormais assurer que Dion Waiters est devenu un joueur constant, une menace régulière. Finis les Shaqtin’ A Fool à répétition, finis les matchs à 1/40 qui succédaient à une grosse sortie, l’arrière de Mayami est cette année l’un des leaders du Heat et il ne semble pas vouloir freiner ses ardeurs. Monsieur est plutôt adroit, Monsieur ne force pas et résultat des courses, le squad d’Erik Spoelstra est loin d’être ridicule alors que l’on prévoyait tous mille misères cette saison pour la franchise floridienne. Dion Waiters n’y est pas étranger et sa place dans ce MIP Rankings trouve ainsi tout son son sens. Message à ceux qui aiment se foutre de la gueule de Dion, votre victime préférée fait aujourd’hui partie de la crème des arrières en NBA. Wow. Stats 2015/16 : 9,8 points, 2,6 rebonds et 2 passes Stats 2016/17 : 15,9 points, 3,5 rebonds et 4,5 passes |
5° | Otto Porter Jr |
Peut-être le symbole de cette bien belle franchise des Wizards. Car si John Wall est un vrai patron, si Bradley Beal a enfin trouvé de la constance, si Markieff Morris est un sacré phénomène et si Marcin Gortat… est né le même jour que Jordan, Otto Porter est pour sa part le liant qui permet à tout ce petit monde de rosser à peu près tout ce qui bouge depuis deux mois. Parmi les joueurs de la Ligue les plus adroits, véritable assassin derrière la ligne et capable de défendre sur trois postes, Otto Porter Jr continue de progresser à mesure qu’il avance et si les Wizards ressemblent de plus en plus à un très sérieux candidat pour les Finales de Conf’ c’est en grande partie grâce à lui. La progression statistique n’est pas énorme certes, mais l’impression laissé dans le jeu par Autoporteur est telle qu’il semble parfois qu’il soit à quatre endroits en même temps sur le parquet. Les stats en hausse, donne moi un M, l’importance dans son équipe aussi, donne moi un I, la place des Wizards dans la hiérarchie à l’Est, donne moi un P. Donne moi un… enfin bref vous avez compris. Stats 2015/16 : 11,6 points et 5,2 rebonds à 47,3% au tir Stats 2016/17 : 14,3 points et 6,7 rebonds, 52,8% au tir, 45,6% à 3-points |
4° | Dennis Schroder |
Denise perd une place cette semaine et se retrouve donc éjecté de notre podium. La faute tout d’abord a notre troisième (voir ci-dessous) qui n’en finit plus de grandir, la faute aussi à un hiver solide mais loin d’être exceptionnel pour le meneur des Hawks. Puni par ses dirigeants pour avoir séché la reprise, Chroudeur doit se ressaisir et redevenir cette menace constante qu’il était en début de saison, ce genre de gars capable de taper la barre des trente en fermant les yeux. L’explosion récente de Tim Hardaway Jr n’est évidemment pas pour rien dans la baisse de régime de son coéquipier étant donné que l’ancien joueur de New York vampirise pas mal l’attaque des Hawks, mais si le jeune allemand veut être un leader c’est lui qui devra s’affirmer dans les prochaines semaines et en Playoffs. Pour être plus que le très bon joueur qu’il est déjà, pour être plus qu’un lieutenant un peu instable. Allez, on s’y remet. Stats 2015/16 : 11 points, 2,6 rebonds et 4,4 passes à 42,1% au tir Stats 2016/17 : 17,4 points, 2,9 rebonds et 6,3 rebonds à 45,7% au tir |
3° | Harrison Barnes | Petit à petit Harrison fait son nid et… les Mavs se rapprochent des Playoffs. C’est notamment pou cela que l’ancien Warrior rejoint ce mois-ci notre podium. Libéré d’un poids depuis le retour aux affaires cet hiver de Dirk Nowitzki, Harrison Barnes est aujourd’hui le leader de son équipe sans en être le franchise player. La frontière est mince mais c’est là toute l’intelligence de Cuban et Carlisle, faire rogresser individuellement et collectivement un mec, lui faire engranger de l’expérience en le gavant de ballons mais faire en sorte qu’il ne porte pas la pression de tout un peuple. Pour l’instant la mission est réussie puisque Barnes est encore plus adroit que la saison passée alors qu’il prend le double de tirs et que son équipe pourrait revenir braquer la huitième place. Le processus est en marche, ça pue très fort le mec qui pourrait tourner à 25 points par match pendant dix ans…
Stats 2015/16 : 11,7 points et 4,9 points à 46,6% au tir Stats 2016/17 : 20,1 points et 5,2 rebonds à 47,6% au tir |
2° | Isaiah Thomas |
On arrive à notre duo d’inséparables, deux mecs entre qui ce trophée de MIP devrait se décider dans quelques semaines. Tout comme Russell Westbrook, le meneur des C’s verra certainement son nom cité parmi les potentiels MVP mais c’est davantage sa progression qui interpelle cette saison. On parle tout de même d’un mec qui tutoie les trente unités de moyenne (+7), tout en faisant de son équipe la deuxième meilleure à l’Est et en entretenant une dose illimitée de swag dans la Ligue. Les quatrièmes quart-temps sont siens, Boston est désormais sa ville et les records tombent petit à petit dans une franchise à l’histoire pourtant chargée. 60ème de sa Draft, Isaiah Thomas est tout simplement en train de devenir l’un des meilleurs joueurs de sa génération et ce, surtout, depuis novembre dernier. Ce n’est pas une progression, c’est une véritable explosion. Stats 2015/16 : 22,2 points, 3 rebonds et 6,2 passes à 42,8% au tir Stats 2016/17 : 29,6 points, 2,8 rebonds et 6,2 passes à 46% au tir |
1° | Giannis Antetokounmpo |
La coupure du All-Star Weekend a fait du bien, et on notera d’ailleurs que Giannis est le seul a avoir offert un peu d’intensité dans ce match qui n’en était pas un… Autre fait malheureux qui a permis au Freak de retrouver un peu de splendeur, la blessure de Jabari Parker qui revient peu ou prou à filer la quasi-intégralité des clés de la franchise au jeune homme. Quoiqu’il en soit, on reste avec Giannis Antetokounmpo sur une explosion statistique dans tous les domaines, une présence dans les highlights qui devient gênante et la promesse d’une domination de dix bonnes années tant la marge de progression – notamment au tir – semble criante. On parle tout de même d’un gamin de 22 ans que l’on associe aux termes MVP et quadruple double, on parle quand même d’un humain capable de caler un tomar en partant de la ligne des 3-points, on parle quand même d’un franchise player dont la voie n’a même pas encore mué. Le petit Isaiah revient fort fort fort, mais le favori pour ce trophée c’est encore et toujours le Greek Freak. Stats 2015/16 : 16,9 points, 7,7 rebonds, 4,3 passes, 1,2 steal et 1,4 contre à 50,6% au tir Stats 2016/17 : 23,4 points, 8,6 rebonds, 5,5 passes, 1,8 steal et 1,9 contre à 52,8% au tir |
C’est tout pour cette quatrième et avant dernière halte de la saison, rendez-vous début avril pour faire le point sur nos loulous, juste avant une belle course aux Playoffs. Tchuss.