Gregg Popovich et Erik Spoelstra nommés Coachs du mois de février : non, vous n’êtes pas en 2013
Le 02 mars 2017 à 10:27 par Bastien Fontanieu
Comme chaque nouveau mois qui commence, la NBA décide de féliciter ceux qui ont cartonné le précédent : Gregg Popovich et Erik Spoelstra, c’est le duo du mois de février 2017.
Ambiance so 2013 avec la paire mise en avant aujourd’hui, tellement de souvenirs entourant les Finales de cette année et de la suivante. Cette fois, malheureusement, pas de Ray Allen dans un coin pour faire le job ou de Tim Duncan pour lâcher un quart de tiers de sourire, mais deux entraîneurs qui continuent à dominer malgré les changements de groupes. D’un côté, Erik Spoelstra qui a mené Miami à 8 victoires en 11 rencontres, soit le deuxième meilleur bilan de l’Est en février. Le jeune coach du Heat a dû pas mal voyager en voyant les siens remporter 5 de leurs 7 affrontements en déplacement, mais il a surtout pris ses jeunes en leur montrant qu’il avait confiance en eux. Des victoires importantes face aux Rockets, Hawks, Pacers et d’autres bonnes franchises, mais surtout ce jeu efficace et joyeux déployé par Miami, qui a totalement renversé l’aspect tanking du début de saison. La preuve étant que non seulement le Heat n’a pas chamboulé son effectif lors de la deadline, et on parle désormais de Playoffs dans Sud-Plage.
Face à Spo, on peut utiliser trois lettres également, Pop ! Le stratège des Spurs a terminé un nouveau Rodeo Road Trip avec le sentiment du devoir accompli, 6 victoires pour 2 défaites seulement en déplacement et un 8-2 assez propre au final sur le mois de février. Mais quand on est au niveau de Gregg Popovich et qu’on a enchaîné les titres comme les distinctions individuelles, les petits records tombent chaque semaine. Par exemple, le plus grand nombre de victoires dans une seule franchise, ou bien une 20ème saison consécutive avec un bilan positif pour les Spurs. Des babioles quoi ! On ne mentionnera pas non plus qu’il s’agit du 17ème trophée de Coach du mois pour Pop, lui qui a mis une distance remarquables à la concurrence (12 pour le second). Bref, comme on dit souvent en NBA : les taxes, la mort et les Spurs qui gagnet, ces choses qu’on ne peut éviter tous les ans.
Rendez-vous en Finales NBA ? Ce sera compliqué, mais félicitations aux deux hommes pour leur capacité à s’ajuster au fil des années : c’est ça, aussi, la marque des grands entraîneurs.
Source: NBA.com