Markieff Morris, aussi clutch qu’élégant : “Ma femme me dit souvent que j’ai des grosses couilles”

Le 01 mars 2017 à 07:45 par Bastien Fontanieu

Markieff Morris
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Dans la belle victoire des Wizards ce mardi face à Golden State, c’est Markieff Morris qui a pris le money-time entre ses mains afin d’assurer une soirée paisible dans Washington : y’a pas que ça qu’il a pris entre ses mains, apparemment.

Voilà une déclaration d’après-match qui fera très certainement plaisir à nos amis de Phoenix, eux qui ont connu Kieff à son apogée, lorsqu’il balançait sa serviette à la gueule de son coach ou qu’il s’embrouillait avec ses propres coéquipiers au point d’être séparé du groupe. On le savait depuis longtemps, les frères Momo ne sont pas les derniers de la classe des poètes disparus, en témoigne cette dernière perle envoyée par l’ailier-fort des Wizards. Comme souvent cette saison, Markieff n’a pas tremblé dans les dernières minutes du match et a su planter les gros tirs pour verrouiller un succès des siens. Et ce mardi, ce sont les Warriors qui ont eu droit au tarif local, avec des contres sur Stephen Curry, des tirs à mi-distance et du gros lancer-franc qui détruit définitivement les espoirs des adversaires après un important rebond. Forcément, il fallait ponctuer cet effort exemplaire avec une quote du même genre, n’est-ce pas ?

En fait, je voulais pas me porter la poisse. Mais ma femme me dit tout le temps que j’ai des grosses couilles, donc je les ai mises en jeu pour l’équipe et on a réussi à finir le job.

Il faut dire que ce n’était pas n’importe quelle équipe en face. Les Warriors en déplacement, le retour malheureusement écourté de Kevin Durant, et surtout deux défaites consécutives avaient plongé la bande à John Wall dans un doute certain. Perdre contre Utah, pourquoi pas, mais perdre à Philadelphie en traînant des pieds ? Il fallait redonner le ton au Verizon Center, ce qui a bien eu lieu hier soir. Pour la suite, en dehors de la mesure des couilles de Markieff et du chat-bite qui doit se mettre en place avec Marcin Gortat dans les vestiaires, il sera intéressant de voir si Washington retrouvera son modjo de l’hiver qui faisait de son antre une forteresse imprenable, ou si la jeunesse du groupe laissera place à une sorte de laisser-aller typique. L’addition de Brandon Jennings sera également un élément à observer, lui qui devrait signer ce soir pour poser ses propres bourses dans le vestiaire des Wizards.

En souhaitant une excellente journée aux fans de D.C. et à la famille de Markieff Morris : ne change rien Momo, t’es parfait comme t’es.

Source : Locked on Wizards