Première réussie pour DeMarcus Cousins, enfin presque : 27 points, 14 rebonds, mais une raclée dans les chicots

Le 24 févr. 2017 à 09:41 par Giovanni Marriette

C’était l’évènement le plus attendu de la nuit, celui pour lequel la plupart d’entre nous s’était levé. Après avoir joué ses 470 premiers matchs sous les couleurs des Kings, c’est avec un jersey – violet – des Pelicans floqué du 0 que DeMarcus Cousins faisait ses grands débuts la nuit dernière. Quid de son association avec Anthony Davis, quid de son intégration dans le roster d’Alvin Gentry ? En avant pour les premières réponses.

C’est donc avec les très probables meilleurs postes 4 et 5 de la Ligue que les Pels entamaient leur nouvelle histoire cette nuit. L’adversaire ? Les Rockets, une match-up assez favorable pour tester son talent en attaque. Et dès le début du main event, les deux hommes vont assez rapidement rassurer leurs fans en se partageant la gonfle à bon escient. C’est en fait le pauvre Jrue Holiday qui montrera assez vite quelques difficultés à la mène au moment de décider quoi faire du ballon. Un bon gros paquet de turnovers pour lui ce soir (sept au total), qui traduit évidemment le changement de physionomie de l’équipe et un playbook qu’il faudra travailler rapidement. Pour DeMarcus ? No Sacramento no problemo, le talent et la force du bonhomme suffisant bien sûr à le voir dominer dès qu’il touche le ballon. En défense également d’ailleurs avec une grosse crêpe sur James Harden, mais en attaque essentiellement avec ce soir un très gros pourcentage dessous (10/14 mais 1/5 de loin). Positionné à l’opposé lorsque AD jouait ses possessions poste bas, DMC a été servi et il a fait plutôt bon usage des offrandes de sa nouvelle mifa. Rien de bien surprenant à moins que vous ne pensiez que le mec deviendrait subitement teubé, à moins donc que ce ne soit vous qui le soyez un peu. A temps de jeu égal les deux hommes s’en sortiront chacun avec une perf individuelle solide, encore plus solide d’ailleurs pour l’ancien King.

27 points, 14 rebonds, 5 passes, 5 steals et 4 blocks à 11/19 au tir ? On appelle ça des débuts réussis. Sauf que.

Sauf qu’en face se dressait tout de même une franchise troisième de la Conférence Ouest et qui se foutait apparemment pas mal de la nouvelle love story de Louisiane. Et les Rockets avaient d’ailleurs aussi un petit nouveau à intégrer, ce qui fût par contre ici fait de fort belle manière. Sorti du banc comme prévu, Lou Williams n’aura pas attendu avant de montrer à Mike D’Antoni que le run and gun lui convenait beaucoup plus que le run and fail des Lakers avec 27 points à 9/16 dont 7/11 du parking du Smoothie et une corde de plus à l’arc déjà bien rôdé des Rockets. Une propension à prendre des tirs de loin qu’il faudra du coup surveiller encore un peu plus, cette bande de sauvages ayant par exemple cette nuit tenté la bagatelle de 51 tirs à trois points tout en convertissant vingt alors que leur adversaire compilait un douloureux 6/31. Loin du double record établi en décembre dernier face aux… Pelicans (24/61) mais le genre de chiffres que l’on devrait retrouver assez souvent dans les boxscores texans sur cette fin de saison. Là où ces messieurs peuvent aussi nourrir quelques ambitions ? Cette victoire de 30 points acquise malgré un James Harden très discret en attaque (13 points à 3/9), préférant se concentrer sur la distribution de cupcakes pour ses copines venues du banc (14 assists pour la Barbe, 79 points pour les remplaçants texans).

Une victoire 129-99 pour Houston qui aura donc permis de constater plusieurs choses. Oui DeMarcus s’est déjà adapté à son nouveau maillot et non ça ne fait pas pour autant de NOLA une équipe exceptionnelle. Oui Lou Williams s’est déjà adapté à son nouveau maillot et… oui cela fait des Rockets une équipe encore plus dangereuse. Pas le même délire hein.

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