Glenn Robinson III ne savait pas dunker avant d’avoir 16 ans : comme quoi, tout est possible…

Le 20 févr. 2017 à 13:19 par Bastien Fontanieu

Glenn Robinson III
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D’abord invité pour compléter le quatuor des participants, Glenn Robinson III a finalement bousculé tout le monde pour remporter le Dunk Contest 2017 : un scénario qui semblait impossible au lycée.

Son nom est désormais connu dans le monde entier, voilà ce qui arrive quand on participe au concours le plus médiatisé du All-Star Weekend et qu’on repart avec le trophée de vainqueur. Mais avant cela, GRIII était peinard dans son coin, bossant sur son jeu pour tenter de se faire une niche en NBA. Avec le poids du paternel forcément, car en étant fils de Glenn Robinson, pas facile de montrer autant d’aisance au scoring. Et surtout pas facile de monter les yeux à l’arceau, pour ceux qui se souviennent des qualités athlétiques limitées du Big Dog. Davantage sniper efficace que bourrin dans les airs, l’ancien ailier des Bucks voyait son fils grandir sans s’attendre à le voir un jour régner sur le concours suprême des dunkeurs. Invité justement sur Sirius XM Radio après sa victoire, le jeune joueur des Pacers a raconté son parcours et ce qui lui a donné cette détente assez folle. Pendant que certains naissent avec l’ADN d’un LeBron ou les mollets de Shawn Kemp, d’autres doivent passer par différentes techniques pour atteindre leur rêve…

Quand j’étais petit, je faisais tout pour sauter plus haut. Ma grand-mère me disait, “non mais tu vas arrêter de sauter oui, bosse sur ton tir à distance, bosse sur ton jumpshot !” Mais j’avais tout, les chaussures qui sont vendues pour te faire croire qu’elles vont augmenter ta détente, je mettais du sel dans mes pompes comme Jordan pour grandir, j’avais les poids accrochés aux chevilles quand je dormais, je faisais mes exercices dans l’escalier… mais ça ne voulait pas. Je n’ai pas réussi à dunker avant d’avoir 16 ans au lycée, donc gagner un concours de dunks 6-7 ans plus tard, c’est assez fou.

La trajectoire est assez belle : ne pas pouvoir finir un dunk en fin de lycée et remporter un Dunk Contest quelques années après, c’est fort ! Cela montre aussi la détermination du jeune Robinson, qui a montré non seulement qu’on pouvait bosser sa détente pour martyriser du défenseur, mais qu’on pouvait en faire de même avec son jeu global. D’abord trampoline humain lors de son arrivée à Michigan puis en NBA, Glenn a passé des heures sur son tir pour devenir un joueur précieux chez les Pacers. Avec des mensurations parfaites pour défendre les arrières et les ailiers (1m98 pour 100 kilos) et une cardio redoutable, GRIII s’est fait sa place aux côtés de Paul George et le voilà désormais mondialement connu grâce à sa victoire de ce samedi. Tout ça avec un peu de sel dans les pompes…

Donc si vous nous lisez, que vous avez 15 ans et que vous pensez ne pas pouvoir y arriver, continuez à bosser sur votre détente et votre jeu. Peut-être qu’un jour, on vous retrouvera au Dunk Contest en train de claquer des 720, alors que vous ne touchiez pas l’arceau en passant votre brevet.

Source : Sirius XM Radio