Matthew Dellavedova sort sa propre pub pour les Delly1 : un grand jeu d’acteur, comme sur le terrain

Le 19 déc. 2016 à 18:50 par Bastien Fontanieu

Matthew Dellavedova

Après avoir signé un contrat de trois ans en juin dernier pour représenter la marque Peak, le meneur des Bucks devait tourner son spot vidéo afin de mettre en avant ses fameuses Delly1 : du grand art.

On l’adore notre Matthew, pour son jeu tout en hustle, son expérience des deux côtés du terrain et sa capacité à se mettre les arbitres dans la poche arrière. Et que dire de ce fabuleux jeu d’acteur ? Dellavedova l’a justement utilisé de la meilleure manière possible, en racontant brièvement son histoire dans cette pub pour les Delly1. Le récit d’un gamin qui rêvait de représenter son pays et de jouer en NBA, mais qui n’a pas été drafté et a donc dû passer par des chemins plus obscures. D’où son amour pour le basket rugueux, cette hargne quotidienne qui lui a permis de décrocher une bague avec les Cavs ainsi qu’un beau contrat dans le Wisconsin, voilà en partie l’histoire du bonhomme qui fait aujourd’hui peur à un paquet d’attaquants grâce à sa défense suffocante. En attendant donc que les Delly1 explosent les Kyrie et les KD sur le marché, ce qui ne saurait tarder, on se pose pour écouter Matthew et apprécier son parcours.

Mon rêve, quand j’étais petit, était de représenter mon pays aux Jeux Olympiques et de jouer en NBA. C’est pour ça que je me suis levé tôt, chaque matin, pour tirer dans mon jardin. C’est pour ça que je suis arrivé le plus tôt possible à la salle et reparti le plus tard, pour que je me sente prêt lorsque l’occasion allait se présenter. Le succès n’est pas une ligne droite, il y aura des hauts comme des bas, mais l’aventure vaudra le coup. Quand j’ai vu la nuit de la Draft défiler sous mes yeux, et 60 noms ont été appelés sans entendre le mien, je suis retourné pour bosser sur mon jeu. Il faut travailler pour mériter tout ce que vous obtenez. C’est pour ça que je provoquais des passages en force et me jetais sur chaque ballon en Summer League. C’est pour ça que je me suis efforcé de jouer jusqu’à l’épuisement, car j’étais déterminé. C’est pour ça que j’ai bossé sur mon jeu et suis revenu meilleur. C’est pour ça que je n’ai pas prévu de m’arrêter ainsi, et que je vais bosser chaque jour pour progresser. Car je veux voir jusqu’où je peux aller. Je suis prêt, je peux jouer.