L’Avis du Psy – S04 Épisode 6 : 40 de tension et 240 pulsations minutes, vis ma vie de Russell Westbrook

Le 25 nov. 2016 à 16:52 par Giovanni Marriette

Avis du Psy
Source : @artkor7 pour TrashTalk

On part sans plus attendre pour la sixième édition de cette Saison 4 de l’Avis du Psy. Cette semaine au programme ? Quatre superstars, un coach qui galère, quatre lieutenants de luxe et un futur très grand à canaliser… Blouses enfilées, ordonnances toutes prêtes, let’s go.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

Dwight Howard

Cody Lambert, Dwight Howard


Mais c’est qui ce gars sur la photo bon sang ? Pour les non-initiés, il s’agit de Cody Lambert, idole de toute une génération et personnage emblématique de la série “Notre Belle Famille”. Sa particularité ? Cody était de loin le mec le plus attachant de la famille, mais était également capable d’égarer une cuisse de poulet dans sa poche pendant une journée entière. Et il est pareil notre Dwight. C’est le même. Doué, attachant, souriant, mais toujours un petit peu con à l’arrivée, histoire d’enchaîner des doubles-doubles de All-Star et des fautes flagrantes stupides pour avoir balancé des coups de coude de mec pré-pubère. Telle est la vie de Dwight Howard en NBA, un mec parmi les plus gros physiques et les plus gros potentiels vus ces dernières décennies, mais une carrière cancérisée par un comportement parfois trop peu fiable. Attention tout de même, le Psy a bien noté avec son costaud patient une très nette amélioration et lui a d’ailleurs fait savoir, mais le danger d’une “Auburns Hill” à la première olive de Draymond Green est clairement toujours d’actualité. On surveille, on surveille, parce que ce serait vraiment dommage. mais alors vraiment vraiment hein…

Chris Paul
paysage, Chris Paul
Cela faisait un moment que le patient CiPiFruit n’avait pas mis les pieds au cabinet. Depuis six mois pour être précis, à la veille à l’époque de son départ en vacances, au mois de mai comme d’habitude. Et c’est d’ailleurs un peu à ce sujet que le meneur des Clippers a dû consulter le Psy cette semaine. Car il en a marre le Chrissou. Marre d’entendre chaque année les même vannes, marre de voir son nom associé au mot demi-finale, marre d’entendre parler d’hôtel au mois de mai alors que ses Clippers n’ont cette année besoin que de deux quarts-temps par match pour s’asseoir sur la Conference Ouest. Alors de deux choses l’une, le Psy a tout d’abord félicité un mec littéralement sous-estimé ces dernières années (il faut bien être honnête hein) mais il l’a également mis en garde… Car si la fanbase NBA a pris l’habitude de cibler CP3 et ses boys ça n’est pas pour rien, et pour faire enfin taire les médisants il faudra valider toutes ces belles choses au printemps. Toujours la même histoire, mais à 31 ans le temps commence à presser et la période semble bien choisie à L.A. pour faire péter le champagne au delà des demis. Les demis, les demis, toujours les demis mais un mur pour le moment infranchissable pour Fruit, un mur qu’il faudra franchir un jour s’il ne veut pas prendre un abonnement for life chez le Psy TrashTalk. To be continued, on se revoit dans six mois…

Kevin Love
Amour, Kevin Love
Quelques semaines déjà que le Psy avait envie d’appeler Kevin Love, et sa performance mercredi soir face à Portland a fini de le convaincre. Ceux qui suivaient déjà l’Amour du côté de Minny le savent, le glouton aimait déjà beaucoup à l’époque claquer des premiers quarts à 20 points et 10 rebonds avant de mettre le frein par la suite pour ne finir “qu’à” 40 et 15. C’est à peu près ce genre de bail qu’à sorti Kevinou avant-hier et le Psy a tenu à le féliciter pour son match ainsi que pour son très bon début de saison. Le patient Love a semble-t-il définitivement trouvé son rôle et son rythme de croisière dans l’Ohio (même si les croisières, dans l’Ohio…) et mine de rien ça fait plaisir pour un joueur dont le talent semblait bridé depuis deux ans. Prudence tout de même car si le trident magique des Cavs semble désormais quasiment inarrêtable, il faudra maintenant s’atteler à rester irréprochable sur le terrain et chez le coiffeur (please, le mode caniche c’est non), savoir s’adapter si le GM (LeBron) décide en cours d’année de switcher au poste 4 pour moins se fatiguer, bref savoir se reconstruire chaque matin que la vie fait, avec cet objectif de back-to-back qui lui tend les bras. Et vu le talent du gars, ce ne sera que mérité.

Klay Thompson
Harden, Thompson
Attention, jingle troll. C’est pour se taper une bonne grosse barre de rire avec Klay que le Psy a décidé de le consulter gratuitement ce matin. Articles de presse et déclas à l’appui, les deux hommes ont brunché ensemble en épluchant tout ce qui peut se dire depuis quelques mois sur les Warriors et notamment sur la situation du sniper joufflu. “Il n’y a qu’un seul ballon”, “il y a trop de stars à GS”, “ça sent le trade pour Klay”, “l’un des quatre va devoir sauter”, on en passe et des meilleures mais un seul constat est de mise en ce 25 novembre, nous vivons dans un monde où JaVale McGee est capable de marquer 8 points dans le même match, et les Warriors n’y sont sûrement pas pour rien. Franche partie de rigolade donc entre le Psy TrashTalk et Klay, d’autant plus quand ce dernier annoncé à son praticien préféré qu’il avait croisé Chris Paul en arrivant et que le meneur des Clippers, en le saluant, lui avait annoncé fièrement que “cette fois-ci c’est bon, ça allait passer les demis”. Une bonne cure de smile bonne pour les zygomatiques, dont on apercevra probablement les bienfaits dès ce soir face aux… Lakers. Et puis mine de rien, même au cabinet ça fait du bien de se marrer de temps en temps…

Damian Lillard
Pacers defense
La barbe a laissé place à une peau d’ado mal dégrossi mais c’est bien un “syndrome James Harden” qui a poussé le Psy a convoquer Damian Lillard au cab’. Parce qu’on est comme ça aussi maintenant, on est des djeun’s et on parle en abrèv’. Mais revenons plutôt à nos plots. Damian Lillard a donc confirmé en ce début de saison qu’il était parmi les attaquants les plus fantastiques de cette Ligue… mais qu’il en était également -comme nombre de ses potes à Portland- l’une des plus grandes passoires défensives. Face à lui, même Yogi Ferrell pourrait claquer la barre des trente et cette phrase fait saigner le nez du Psy autant que celui de Tortue Géniale lorsqu’il voit une paire de seins. Recadrage obligatoire donc pour Dame Dolla, qui ferait mieux de bosser son repli défensif plutôt que d’user tout son temps libre à tenter de dépasser Ju-Ju-Jul dans le rap game. Progrès attendus rapidement, sinon on continuera les comparaisons musicales de merde. On t’aura prévenu Damien.

Joel Embiid
Mr Parfait
On vous avait prévenu, le patient Jojo va avoir droit à un paquet de consultations cette saison. Car il est jeune et instable, talentueux mais impatient, drôle mais fragile. Un melting pot excitant qu’il faudra tempérer et accompagner durant l’envol, et le Psy s’est évidemment porté garant pour le gamin. Si peu de nuits passées pourtant à épier les moindres de ses faits et gestes mais déjà la certitude pour lui d’avoir à faire à un phénomène comme il en a rarement vu depuis sa prise de fonction à la clinique. Cette semaine Joel a claqué son career high, il a rossé tel un Hakeem, mais il a aussi balancé une chaise dans le décor, preuve d’une fragilité psychique encore très prononcée. Mais pas de panique, le cabinet TrashTalk a la ressource nécessaire pour gérer ce genre de cas sensible. Et dans le cas présent, c’est l’amour qui guidera le Psy vers un accompagnement parfait pour sa pépite.

Frank Vogel

Elfrid Payton

Seul coach présent cette semaine au cabinet, autant vous dire que Frank Vogel va fermer la sienne et prendre pour les autres. Il faut dire qu’ici on y voyait un peu venir hein… 64 intérieurs dans le roster, un meneur aux mains aussi carrées que ses cheveux sont cradingues et le seul Evan capable de scorer avec constance sur les lignes extérieures… Le pire dans tout ça ? C’est bien Franky en fait, qui décide un peu trop souvent de laisser Elfrite prendre 15 tirs par match, qui décide de laisser Aaron Gordon au poste 3 alors qu’il a le même talent au tir que son meneur. Prochaines étapes, probablement caser Bismack Biyombo à la mène et D.J. Augustin aux platines. Parce qu’il ne va pas chercher plus loin que le bout de son nez l’ami Vogel. On ne sait pas encore si le mec nous avait bien feinté dans l’Indiana ou alors si c’est l’Amway Center qui rend les mecs nuls, mais Franky a gagné le gros lot cette semaine, celui du pire coach de ce début de saison. Gloups.

Andrew Wiggins
Briques, Bulls
Le rayon de soleil du début de saison est désormais bien passé et si Andrew Wiggins avait eu droit la semaine dernière à sa consultation privée pour cause de très bonnes performances, c’est cette fois-ci pour se faire défoncer par le Psy qu’il est revenu au cabinet. Wiggo a semble-t-il croisé les Monstars entre sa baraque et la salle, et le talent du garçon a donc disparu depuis une semaine. Passer de Kobe Bryant à Jimmer Fredette en même pas cinq jours il fallait le faire, merci au passage pour le fou rire et pour les scores en TTFL. Le Psy a donc tenté d’obtenir des explications quant à ce soudain revirement, ce à quoi le patient canadien n’a malheureusement su répondre. Heureusement que Charles-Antoine fait le taf voyez-vous, car les pauvres fans des Wolves n’ont déjà pas le sourire cette année et les récentes perfs du gamin couplé à celles de Kevin Love à Cleveland vont carrément commencer à leur donner des regrets. Celle-là il fallait quand même la sortir sans boiter, mais quand on tape des 2/19 à répétitions il est trop tard pour s’étonner. Allez, on se bouge maintenant.

Dirk Nowitzki
Dirk Nowitzki dallas mavericks
Mein gott, est ist traurig. Le pauvre Dirk (le mot “pauvre” étant ici utilisé au second degré, qu’on soit d’accord) a rechaussé ses schuhe avant-hier et s’il avait laissé en avril dernier une équipe chiante à jouer en Playoffs, il a retrouvé en novembre un roster estampillé Ligue de Bourgogne. Bons derniers de la Ligue, les Mavs sont nuls à chier, pour parler poliment, et si les prochaines semaines sont du même acabit malgré les retours de Dirk et Deron Williams, la première des deux dernières jahreszeinten du Wunderkind s’annonce d’ores et déjà compliquée à vivre. Alors puisque le Psy a toujours gardé une belle place au patient Dirk dans son cœur, et puisqu’il n’a cure des clichés, c’est autour d’une bonne sauerkraut qu’il a tenu à papoter un peu avec l’un des derniers vestiges des années 2000 en NBA. Car ce serait dommage de voir une telle légende se retirer du game sur des saisons à 20 victoires, car à ce niveau-là on a déjà eu notre dose du côté de Los Angeles… Los, mein Dirk, wir lieben dich, und das ist tout ce qui compte.

Russell Westbrook
Freez.er
C’est par les airs que Russell Westbrook a rejoint ce matin la clinique. Pas en avion hein, en volant. Car on se répète une fois de plus, Russell n’est pas humain et dans ses veines coule du métal ou quelque chose dans le genre. Un mutant comme on n’en fait très peu mais qui commence à comprendre le genre de délire qu’il va devoir affronter cette saison. On nous a dit cette semaine que DeMar DeRozan était le Krilin de la NBA, meilleur humain parmi les spécimen présents, mais RW en est pour sa part le Freezer. Un combattant de l’extrême, jamais rassasié par sa soif de pouvoir, mais qui ne peut malheureusement compter que sur un Commando Ginue tout pourri pour l’épauler. Du coup Freezer Westbrook se démultiplie, doit subir des transformations et finir le travail seul. Tension à 40, pulsations calculées à 280 par minute, il va donc vraiment falloir que le meneur du Thunder se calme un tout petit peu, faute de quoi la surproductivité pourrait lui être fatale… Pour finir, on rappelle que sur Namek, Freezer finit par tuer le pauvre Krilin. C’est quand le prochain Thunder-Raptors déjà ?

C’est tout pour cette semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk