Goran Dragic confirme qu’il veut rester à Miami : cool, mais pas sûr que Pat Riley pense pareil…

Le 20 oct. 2016 à 01:37 par Bastien Fontanieu

Goran Dragic
Source image : Reddit.com

Plus les jours passent, plus les rumeurs autour d’un bon vieux tanking-maison gonflent en Floride. Et le premier qui pourrait aider dans ce sens ? C’est notre cher dragster de Slovénie.

Pauvre Goran. C’est quand même dur pour lui, quand on voit l’enchaînement qu’il s’est pris ces derniers mois. L’an passé, sa saison avait mal démarré mais il avait tout de même réussi à trouver son rythme de croisière à l’approche des Playoffs. Et lorsque les joutes printanières commençaient ? On voyait Dragic se prendre un ballon dans la gueule, deux joueurs sur le genou, un nez qui pisse ou deux dents qui tombent. Toujours aussi cascadeur, le meneur réalisait tout de même des Playoffs solides, avant de voir… Dwyane Wade puis Chris Bosh être effacés des tablettes locales. Fuck. Prekleto. Par conséquent, la reprise s’est installée à Miami avec une vieille odeur d’essence et un bruit de chenilles XXL, pour ce potentiel tanking que Pat Riley pourrait installer sur quelques mois. Et même si cette hypothèse reste encore lointaine, on voit déjà les prémices se mettre en place avec des rumeurs de transferts qui avancent à toute vitesse cet automne. Client le plus mentionné côté Heat ? Goran donc, qui pourrait faire ses valises pendant cette régulière mi-figue mi-raisin en Floride. Cependant, le joueur est tout de même revenu sur ces récents bruits de couloirs, afin de donner sa position claire à titre individuel.

J’adore Miami, j’adore cette franchise, je me sens bien ici. Parfois, les médias peuvent écrire des choses qui ne sont pas vraies mais je suis heureux ici, je souhaite rester et je pense qu’on a un bon groupe de jeunes, qu’on peut aider à progresser. Je veux rester ici aussi longtemps que possible. […] Je n’ai pas encore parlé avec Pat (Riley), on sait tous que c’est un très bon General Manager, il fait toujours en sorte d’améliorer son équipe. Alors certes, on n’a peut-être pas de noms ultra-connus sur le papier mais on sait que cela peut changer rapidement.

Âgé de 30 ans et en forme, Dragic pourrait réaliser une belle saison en étant responsabilité dans la toute nouvelle attaque rapide d’Erik Spoelstra. Statistiquement, physiquement et moralement, le meneur serait tout à fait capable de montrer les mêmes standards que ceux qui lui avaient permis d’être nommé Meilleure Progression de l’Année en 2014. Cependant, lorsqu’on regarde la situation avec les lunettes de Riley, on peut aussi bien comprendre les rumeurs et son envie de répondre aux textos qui concernant Dragic. En effet, le Heat est voué à devoir traîner dans le ventre-mou de la Conférence Est avec cette équipe, le genre de place qui rend fou le gominé puisque ce dernier n’a pas de temps à perdre. On joue le titre, ou on plonge, voilà comment pourrait-on résumer le potentiel état d’esprit de Patoche en ce moment, lui qui pourrait clairement faire en sorte que son équipe rejoigne les profondeurs de la Ligue. Car derrière ? C’est avec un gros choix de Draft, des jeunes joueurs à fort potentiel (Whiteside, Winslow, Johnson et Richardson) et un pur coach que la reconstruction du Heat pourrait se mettre en place. Alors que Dragic, malgré tout le respect qu’on lui porte, entame une décennie qui fait souvent mal aux meneurs, et aura du mal à rejoindre l’élite lors des prochaines années.

Il faudra donc surveiller avec attention le dossier du gaucher aux cannes folles, car s’il y en a bien un qui pourrait troller tout le monde cette saison, c’est Pat Riley. Deux mois solides, de belles statistiques et une belle cote sur le marché : zou, par ici les picks.

Source : Sirius XM Radio


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