Michael Carter-Williams transféré à Chicago : nickel, un deuxième sniper avec Rondo…!

Le 16 oct. 2016 à 09:20 par Bastien Fontanieu

Michael Carter-Williams
Source image : YouTube - SB Nation

Vous pensiez que les affaires étaient terminées avec la fin de l’été ? Dommage, à Chicago on continue à refaire l’effectif puisqu’un transfert a été validé cette nuit : MCW part en direction de l’Illinois.

Validé, validé, disons que celui-ci sera acté lundi après le coup de tampon donné sur la paperasse, mais les poignées de mains se sont bien enchaînées entre Bulls et Bucks et c’est ESPN qui s’est manifesté en premier sur Twitter, confirmant que le deal prendrait bien place dans les heures à venir. Michael Carter-Williams contre Tony Snell, certainement pas le genre de mouvement qui va déséquilibrer la Conférence Est pendant dix ans mais quelques analyses à apporter tout de même dans ce gros bordel bien amusant. Déjà, côté Milwaukee, on continue dans le même thème depuis quelques semaines puisque l’absence longue-durée de Khris Middleton a poussé le management à devoir une nouvelle fois recruter sur l’aile. Après l’arrivée de Michael Beasley, c’est Snell qui intégrera le groupe de Jason Kidd, avec – on l’espère – plus de réussite que MCW. L’ex-meneur des Sixers représentait pourtant un bel espoir chez les Bucks lors de son arrivée il y a un an et demi, mais la compatibilité avec les autres copains et son mécontentement auront suffit au final. C’est donc Snell qui apportera comme il peut sur les côtés, la mène de Milwaukee se reposant désormais uniquement sur les épaules de Giannis et Matthew Dellavedova.

Tandis qu’à Chicago, on a là aussi continué dans un autre thème, mais bien plus fun : celui du recrutement massif en snipers. Après Rajon Rondo et Dwyane Wade cet été, c’est donc Carter-Williams et ses 25,5% de réussite du parking en carrière qui débarquent au United Center, avec la ferme intention de cimenter l’intégralité du stade d’ici début-janvier. Sur le papier, les fans des Bulls peuvent se réjouir, dans le sens où Tony Snell n’arrivait pas à progresser durablement et sa cote sur le marché était assez violente. Entre le deal acté, la défense qu’apportera Michael derrière Rondo et le talent que ce dernier possède, c’est bueno pour Fred Hoiberg et son staff. Cependant, on reste toujours et encore sur cette question de spacing à Chicago, un terme qu’on peut désormais affirmer rangé dans la cave à côté des cartons réservés à Thibodeau. L’arrivée de Carter-Williams va tout de même changer quelques rotations et définir un équilibre assez intéressant si on y voit un minimum clair dans tout ce bordel : Rondo soutenu par MCW et Isaiah Canaan à la mène, Wade soulagé par Denzel Valentine et Jerian Grant en arrière. De quoi assurément dire au revoir à un Spencer Dinwiddie dont le contrat n’était pas garanti. Rien de transcendant, mais pas de quoi pleurer non plus.

Dans une année contractuelle charnière de sa jeune carrière, Michael Carter-Williams va tenter de montrer de plus belles choses sous le maillot des Bulls que celui des Bucks. S’il peut devenir le patron d’un banc qui fait grincer pas mal de dents, c’est toute une ville qui pourrait respirer un coup.

Source : ESPN