La mixtape du jour : Bradley Beal de retour, le sniper des Wizards doit enfin cartonner

Le 02 oct. 2016 à 07:48 par Bastien Fontanieu

Bradley Beal - pari
Source image : YouTube - NBA

Encore une saison marquée par les blessures, encore des attentes envoyées à la poubelle, encore des espoirs créés pour la campagne suivante. Pourra-t-on faire confiance à Bradley Beal cette année ?

Son talent est bien là, il l’a démontré plus d’une fois, grâce à ce coup de poignet fabuleux et un handle suffisamment solide pour ne pas être considéré comme un joueur unidimensionnel. Le plus gros problème de BB ? C’est ce foutu corps, qui ne le lâche pas et lui impose des saisons écourtées tous les ans : 56, 73, 63 puis 55 matchs en quatre ans, 81 rencontres ratées, presque une campagne complète ! Si le sniper pouvait se reposer tranquillement et attendre de pouvoir exploser par la suite, le présent serait nettement plus simple à vivre. Le problème, c’est que Washington vient de signer un gros chèque pour le retenir, et Bradley sait qu’il va enfin devoir tenir son rang sans craquer physiquement. Près de 127 millions de dollars sur 5 ans, ça doit sa valider.

En début de campagne dernière, les premiers pas étaient fabuleux puisqu’on retrouvait un Beal dans les 20 points de moyenne, variant comme d’habitude entre distribution ou pénétration, finition ou tir à distance, de quoi le pousser dans la discussion des potentiels All-Stars. Mieux encore, son rôle de clutch player officiel des Wizards se confirmait avec des fins de matchs entre ses mains (coucou les Spurs), et Bradley faisait globalement le boulot. Mais comme par hasard, paf, la machine surchauffe et ce sont donc 27 rencontres qui furent loupées. Dans trois semaines, la saison reprendra et Washington sera toujours aussi inquiète concernant la santé de John Wall. Plutôt que d’avoir deux phénomènes dans la même infirmerie, Bradley ne serait-il pas intéressé par un spot de leader incontesté à aller chercher ? Son bras-droit à la mène est le visage de sa franchise, mais le chéquier dit que c’est à Beal de s’exprimer. On regarde donc ses derniers highlights, en croisant les doigts pour avoir tout un mois de compétition sans le voir se décomposer : Scott Brooks ne peut que valider.


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