Greg Stiemsma va pouvoir tenter sa chance aux Blazers : 10ème équipe en 8 ans, ça fait beaucoup

Le 13 sept. 2016 à 08:08 par Bastien Fontanieu

Greg Stiemsma

Absent des circuits NBA l’an dernier, le géant aux bras interminables peut se frotter les mains aujourd’hui : il va pouvoir faire ses preuves au camp d’entraînement de Portland, histoire de tenter une réintégration bien smooth dans la Ligue.

Vous l’avez vu, au moins une fois dans votre vie. Peut-être qu’il s’agissait de sa pige à Boston, à ses débuts, lorsqu’il contrait des tirs à tout-va. Peut-être que c’était à New Orleans, il y a deux ans. Peut-être que c’était à Minnesota, aussi. Ou Toronto, non ? Sinon, chez les Oyak Renault, les Seoul SK Knights, les Sioux Falls Skyforce ou le Türk Telekom. L’immense Stiemsma est un globe-trotter comme on les adore, ceux qui peuvent s’adapter à n’importe quel type de situation, bosseront toute leur vie pour se faire une place au soleil et ne rechigneront pas devant un effort. Alors qu’on pensait le voir s’installer pépère dans le Massachusetts à ses débuts, la hype entourant ses grosses statistiques défensives et son look inimitable, Greg a malheureusement été victime d’un de ces fameux coups de vents, ceux qui peuvent vous envoyer au loin au point de terminer en Chine. Mais au lieu d’aller justement dans un continent différent, ce qu’il avait déjà fait par le passé, le pivot a décidé de persévérer car son rêve restait la NBA. Et après une année passée sur le côté, Stiemsma est prêt à reprendre du service, en espérant obtenir un ticket pour la saison à venir.

Ainsi, comme The Vertical l’a confirmé en ce début de semaine, ce sont les Blazers qui offriront à la tige une rare pige, l’occasion idéale pour lui de rappeler à quel point il peut être efficace sur un court temps de jeu. Loin de révolutionner le basket, de déchaîner les foules ou de créer un changement dramatique dans une conférence dès qu’il bouge, Greg reste un de ces cols bleus qui peut rendre bien des services lorsqu’une équipe est en manque d’intensité et de défense. Le genre de client qui ira boxer au rebond, poser des écrans solides et retourner en courant vers le banc lorsque son nom est appelé. Maintenant, dans le cadre de Portland, il faudra s’accrocher car la franchise possède déjà 14 contrats garantis et le quinzième ne sera peut-être pas pour un intérieur de plus : Meyers Leonard, Mason Plumlee et Festus Ezeli, c’est de la bonne viande disponible et nul ne doute que Terry Stotts voudra se satisfaire de cela. L’avantage que peut avoir Stiemsma en comparaison avec ses concurrents ? Le fait qu’il a déjà plus de 200 matchs en NBA dans son sac à dos, ce qui va dans le sens des Blazers puisque les copains de l’Oregon ne sont pas en reconstruction. Portland a des envies de succès, d’aller loin au printemps, et un déménageur de plus peut faire du bien quand ça bouscule en mai.

On va donc croiser les doigts pour Greg, et espérer le retrouver cette saison dans le circuit. Car s’il y en a bien un qui peut terminer sa carrière avec 30 franchises sur son CV, c’est lui.

Source : Oregon Live

Source image : Cine Clap