Hoops I test it again – Peak TP9-III Low : pas de médaille pour Tony mais une bonne note pour ses pompes

Le 27 août 2016 à 09:10 par David Carroz

Hoops I test it again Peak TP9-III Low

Si les TP9-III low de Peak avaient tout pour rentrer dans la légende en permettant à Tony Parker de finir sa carrière en bleu avec une médaille olympique, elles ont vu comme le meneur le séjour à Rio abrégé par nos amis espagnols. Il n’empêche, même si la breloque n’est pas là, elles resteront pour toujours les dernières pompes portées par Tony en équipe de France, et c’est déjà un morceau d’histoire. Que nous avons testé sous les yeux ébahis des pigeons, seuls spectateurs présents sur les terrains en cette période estivale.

Test Peak TP9-III Low

Trophée Brandon Roy de l’amorti

  • Note : genou en mousse, genou de bronze, genou d’argent, genou d’or

Du côté de chez Peak, on mise depuis quelques temps sur la technologie Gradient Dual pour assurer le meilleur amorti possible. Une affaire qui roule avec une semelle confortable, même si elle semble moins épaisse que sur d’autres anciens modèles de la marque. Pas de quoi souffrir en courant ou en sautant, on reste sur un amorti très satisfaisant.

Test Peak TP9-III Low

Trophée Grant Hill du maintien

  • Note : cheville en mousse, cheville de bronze, cheville d’argent, cheville d’or

Entre le rembourrage en  mousse à l’intérieur de la chaussure et les inserts en TPu au niveau du talon, le pied est bien maintenu en place. Cela se confirme avec le système Foothold qui assure la rigidité de l’ensemble de la paire pour éviter des mouvements parasites dangereux pour les chevilles. Malheureusement, comme souvent avec les chaussures basses, la sensation que l’articulation bouge tout de même bien sur les changements d’appui brusque existe, ce qui nous empêche d’attribuer la note maximale dans ce secteur. Les joueurs lourds et fragiles des chevilles se méfieront donc et pourront préférer la version d’origine des TP9-III, les autres seront bien plus tranquilles sur le sujet.

 Test Peak TP9-III Low

Trophée Tyronn Lue de la traction

  • Note : fesses de mousse, fesses de bronze, fesses d’argent, fesses d’or

S’il faut désigner un point faible pour la TP9-III Low, il se trouve clairement à ce niveau-là. La semelle réclame beaucoup d’attention car la moindre saleté peut rendre l’accroche moins présente. Si cela ne pose pas de problème sur du dur comme le bitume, il n’en va pas de même sur parquet où il vous faudra vous assurer de ne pas avoir de poussière. Il y a tout de même du mieux par rapport à la version high et sa semelle translucide sur le devant qui était encore plus sensible à ce niveau-là. Les chevrons permettent de bien démarrer lorsqu’ils sont propres, alors à vos tapis pour essuyer régulièrement vos groles et en profiter un maximum.

 Test Peak TP9-III Low

Trophée Glen Davis du confort

  • Note : bedaine de mousse, bedaine de bronze, bedaine d’argent, bedaine d’or

Peak propose du bon boulot pour cette paire avec les chaussons doublés et du rembourrage pour bien caler le pied au niveau du col de la grole. On se sent bien dedans. Alors qu’on aurait pu craindre d’avoir un peu chaud avec une tige composée en grande partie de plastique. Que nenni car le système Coolfree et ses aérations sur le devant et le côté de la chaussure permettent de faire respirer le pied et ainsi d’éviter d’avoir l’impression d’être dans une étuve. Petit point noir : pour une chaussure taille basse destinée aux meneurs/extérieurs, les TP9-III low paraissent un peu lourdes. Rien de rédhibitoire pour autant, le même genre de remarque étant par exemple valable pour les Crazylight Boost 2016.

Test Peak TP9-III Low

Trophée Anthony Bennett de la durée de vie

  • Note : Carrière en mousse, carrière de bronze, carrière d’argent, carrière d’or

La semelle est résistante, tout comme la tige en plastique. Cependant cette dernière peut vite donner l’impression de s’user. Bien entendu, pas au point de devenir pourrie ou de ne plus pouvoir mettre la pompe, mais un après-midi à jouer avec a suffi pour laisser quelques traces. Rien de bien grave, on chipote  un peu, mais certains n’apprécieront pas forcément. Dans l’ensemble, un modèle robuste et fiable.

Test Peak TP9-III Low

Trophée Swaggy-P du design

  • Note : swag en mousse, swag de bronze, swag d’argent, swag d’or

C’est la petite nouveauté de cette TP9-III car jusqu’à présent le meneur des Spurs et de l’équipe de France avait surtout eu le droit à des modèle High ou Medium de la part de Peak, mais cette fois-ci c’est du Low pour Tony, à l’instar de nombreux joueurs extérieurs et meneurs, en dehors de ceux aux articulations fragiles. Une tendance qui devrait se confirmer pour le meilleur basketteur français de l’histoire puisque d’après les rumeurs, la future TP9-IV devrait aussi être une taille basse. Mais là n’est pas le but de nos propos, nous aurons certainement le loisir de vous la présenter le moment venu. Concernant donc la TP9-III Low, le coloris testé est celui porté par Tony lors des Jeux. Assez punchy sans être nom plus hyper flashy au point de nécessiter un gros égo pour les assumer à nos pieds. Petit coup de cœur pour les paroles de la Marseillaise sur la semelle intérieure. Par contre, les fleurs au niveau du rembourrage et du tendon d’Achille ne nous font pas rêver. Peut-être une rancune envers les végétaux à cause d’allergies au pollen… Dans l’ensemble en tout cas, les pompes sont sympas avec la pointe d’originalité qu’il faut.

Test Peak TP9-III Low

Trophée Rashard Lewis du tarif

  • Note : contrat en mousse, contrat en bronze, contrat en argent, contrat en or

A 110 euros la paire, le prix est bien inférieur à ce qu’on trouve régulièrement sur le marché. Et comme la qualité est présente, on une bonne affaire du côté de chez Peak.

Test Peak TP9-III Low

Bilan

Si Tony Parker n’a pas su porter les bleus jusqu’à la médaille olympique tant rêvée, il ne pourra pas incriminer les TP9-III Low. En effet, les pompes de Peak font le taf et plutôt bien pour un tarif très intéressant, offrant ainsi un rapport qualité/prix sympa. Si la traction est le point faible de la chaussure, le confort et l’essentiel du taf au niveau de l’amorti et du maintien sont là. On conseillera juste aux joueurs plus lourds ou fragiles des chevilles de plutôt miser sur la version high du modèle, pour des performances très proches mais un meilleur maintien à notre goût. On attend maintenant que Peak refasse l’effort supplémentaire pour une progression encore plus marquée entre ses modèles, car la concurrence pousse au niveau des groles au tarif bas et la compétition s’annonce plus serrée que les années précédentes.

Source image : @TheBigD05