Hoops I test it again – Nike KD9 : parfait pour notre zone de confort

Le 13 août 2016 à 15:15 par David Carroz

Hoops I test it again Nike KD9

Pour l’ouverture de cette rubrique de test de sneakers, ce sont les Nike KD9 qui passent à la moulinette de TrashTalk, histoire de trouver notre zone de confort. Alors on se pose, on matte la team envoyer du lourd – en terme de poids, pas de niveau – sur les playgrounds et on donne notre avis sur les pompes.

Test Nike KD9

Trophée Brandon Roy de l’amorti

  • Note : genou en mousse, genou de bronze, genou d’argent, genou d’or

Excellent taf de ce point de vue là avec la technologie Zoom présente sur toute la longueur de la pompe et qui amortit les chocs, même pour les gras du bide de chez TrashTalk sur un terrain en dur. Malgré les pas lourds et les redescentes guère plus légères après un rebond ou un lay-up – nous n’avons pas pu tester sur les dunks – rien à redire et nos genoux en cristal ont très bien tenu le choc sans douleur ou sentiment de forcer. Au final, une sensation agréable et une impression de dynamisme, confirmées par la souplesse de la semelle.

Test Nike KD9

Trophée Grant Hill du maintien

  • Note : cheville en mousse, cheville de bronze, cheville d’argent, cheville d’or

Peut-être bien le point faible de la paire. Si les genoux n’ont pas souffert ni provoqué d’inquiétude, on ne peut pas en dire autant des chevilles. Rassurez-vous, votre humble serviteur est reparti sur ses deux pieds avec des articulations en état, mais sur les changements de direction ou les appuis brusque, la sérénité n’était pas au rendez-vous. Simple appréhension due à l’utilisation de chaussures taille basse ? Pas seulement, car la tige en Flyknit sans véritable renfort assure certes un bon confort (voir ci-dessous) mais ne vend pas du rêve quant au maintien, permettant au pied de bouger. Trop à notre avis, surtout pour les gars qui tremblent pour leurs chevilles ou qui pèsent un peu trop sur leurs articulations. Des sensations qui s’accentuent avec le grip important des semelles. Alors oui, on ne glisse pas avec les KD9. Mais alors pas du tout, ce qui surprend un peu sur un hesitation move où le pied reste finalement planté contre une légère glissade le plus souvent qui permet de conserver le flot du mouvement. On s’y fait vite, mais cela peut poser une fois de plus des problèmes aux fragiles.

Test Nike KD9

Trophée Glen Davis du confort

  • Note : bedaine de mousse, bedaine de bronze, bedaine d’argent, bedaine d’or

La KD9 est certainement la pompe de chez Nike qui utilise au mieux le Flyknit en terme de confort. Peut-on faire encore mieux ? Certainement, mais n’allons pas cracher dans la soupe car il s’agit d’une véritable qualité pour ces groles avec en prime l’association avec la mousse sur l’arrière du pied, le tout donnant une belle flexibilité au modèle. Mais pour profiter de ce confort il faudra chausser les Nike KD9. En effet, pour ceux qui ont le coup de pied fort, cela risque de serrer un peu, surtout au niveau de la couture entre le devant en Flyknit et l’arrière dans une autre maille. Il faudra donc impérativement enfiler les pompes pour s’assurer de choisir la bonne pointure et ne pas se contenter d’une simple commande sur internet du genre “c’est bon, je connais ma taille chez Nike.” Tous les pieds ne seront pas ravis. Attention donc à ne pas sortir de votre zone de confort. Mais une fois la bonne paire trouvée, bonheur.

Test Nike KD9

Trophée Anthony Bennett de la durée de vie

  • Note : Carrière en mousse, carrière de bronze, carrière d’argent, carrière d’or

Si le test n’a pas révélé de problème particulier, les matériaux utilisés nous laissent tout de même sceptiques. Entre la souplesse de la semelle et le Flyknit, n’espérez pas faire une année entière sur les playgrounds. Si bien entendu l’usure ne devrait pas trop se faire sentir en intérieur, méfiez-vous si vous êtes du genre à baller jusqu’à point d’heure sur le terrain en bas de chez vous. Dernier point, après la défaite encaissée lors de l’après-midi du test, les KD9 sont reparties dans le sac de mon adversaire.

Test Nike KD9

Trophée Swaggy-P du design

  • Note : swag en mousse, swag de bronze, swag d’argent, swag d’or

N’étant pas fans des modèles low, notre avis est peut-être biaisé et nous n’irons pas sur la meilleure note pour les KD9. Cependant le design met la misère à celui de la KD8 qui était – avouons-le – un produit qui ne semblait même pas fini et qu’on qualifierait presque de dégueu. L’impression d’avoir une chaussure en seul bloc est sympa et le coloris tester (USA) est très classe avec sa prédominance de blanc. Pas sûr par contre qu’il ne vire pas au gris très rapidement sur l’asphalte. Le profil est dynamique et léger, impression accentuée par la semelle intermédiaire transparente.

Test Nike KD9

Trophée Rashard Lewis du tarif

  • Note : contrat en mousse, contrat en bronze, contrat en argent, contrat en or

Vous pourrez vous offrir vos KD9 pour 150 euros sur le site de Nike. Certainement trouverons cela excessif, mais les KD9 sont de qualité et proposent un attirail suffisamment conséquent pour prétendre à un tel tarif.

Test KD9

Bilan

Une très bonne paire proposée par Nike, non seulement d’un point de vue technique, mais aussi du côté esthétique. Si le maintien de la cheville pourra éventuellement freiner quelques ardeurs, les joueurs les plus souples et graciles dont je ne fais pas partie trouveront leur bonheur. Pour combien de temps ? Pas une vie entière si vous jouez dehors, un peu plus longtemps si vous préférez la chaleur des gymnases et de leur parquet.

Source image : @TheBigD05


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