Jason Terry ne re-signera pas avec les Rockets : vieux Jet cherche aéroport pour pas cher, parking offert

Le 21 juil. 2016 à 09:57 par Giovanni Marriette

L’un des derniers free agents de renom cherchait encore il y a quelques jours à savoir s’il repartirait pour un tour avec les Rockets de Houston, franchise dont il portait le maillot depuis deux saisons. Jason Terry a eu sa réponse et c’est un non, les dirigeants de Houston craignant sans doute de voir leur Jet de 39 ans manquer un peu de kérosène à la rentrée.

On a bien dit “de renom” oui. Car si celui qui aura donc 39 balais en septembre ne valait plus que 5,9 points et 1,4 passe la saison passée dans le Texas, on parle là d’un ancien 6th man of the year, d’un champion NBA et accessoirement du détenteur du plus grand nombre de bombes rentrées en carrière concernant les joueurs en activité (2169, prends ça Kyle Singler). Un monstre de longévité fort de 1400 matchs de NBA depuis sa Draft en 99 par les Hawks. Sauf que le Jet ne plane évidemment plus aussi souvent qu’avant et Daryl Morey et son squad ont donc signifié au joueur qu’après deux saisons et 171 matchs (dont 41 disputés en tant que starter) avec les Rockets, papy ne serait plus au Toyota Center à la rentrée. Retraite immédiate pour ce vieux coucou ? Jamais de la vie, ce que le joueur a confirmé au micro de Matt Martinez du Star-Telegram :

Je veux jouer encore deux saisons avant d’embrayer directement sur un job dans le coaching ou dans le management. J’ai eu quelques opportunités l’année dernière comme celle de rencontrer les dirigeants d’une équipe de top-niveau de NCAA, Alabama-Birmingham. Ce fût une très bonne expérience et c’est un sujet auquel je réfléchis pour mon avenir.

Le Jet dans un costume de headcoach NCAA et qui apprend à des gamins à faire l’avion après avoir troué les filets ? Un grand oui. Mais avant cela le meneur scoreur doit désormais trouver un point de chute pour les deux prochaines saisons. Les Rockets lui ont préféré Pablo Prigioni pour la place de back-up officiel de Patrick Beverley ? Pa ni pwobleme, une franchise NBA aura bien quelques minutes par match à proposer à un mec qui tourne à plus de 14 points en carrière, toujours capable de fédérer un bout de banc et, qui sait, d’envoyer encore quelques ogives du parking de temps à autre.

Après Atlanta, Dallas, Boston, Brooklyn et Houston, Jason Terry est donc officiellement à la recherche d’un sixième airport pour faire escale. Messieurs les GM consultez de suite les tarifs d’EasyJet sur lastminute.com, il se pourrait que ce vol là ne vous coûte pas cher et vous emmène malgré tout à destination.

Source texte : bleacherreport.com

Source image : Getty Images