Greivis Vasquez débarque à Brooklyn : quand tu loupes Crabbe et Johnson, tu prends Poulet
Le 11 juil. 2016 à 10:29 par Bastien Fontanieu
En voilà un, qui va pouvoir se refaire une santé chez les Nets. Après avoir déprimé à Milwaukee, Poulet Vasquez va rejoindre Brooklyn et tenter de retrouver ses sensations sous le maillot blanc et noir : le pari est lancé.
Il avait régalé chez les Raptors, en back up de Kyle Lowry. Il avait tout pour lui, la confiance, la santé, le swag, une gueule grande comme ça et des baloches bien épaisses dans le money time. Seulement, le karma a frappé lorsque Greivis a quitté le Canada, sa saison passée dans le Wisconsin étant plus ou moins un cauchemar alors qu’on louait le recrutement des Bucks. Wah, cool pour Jason Kidd, un pur meneur remplaçant sur qui compter. Tu parles ! Les pépins physiques mélangés au bordel local, on s’est retrouvé avec un Poulet sans ailes ni jeu, seulement 23 rencontres validées et des moyennes bien tristes : 5,7 points et 4 passes. Bien loin de son 10-4 de Toronto ou même son 13-9 à New Orleans, mais cela semble faire une éternité depuis qu’on ne l’a plu vu sous le maillot des Hornets (oui, à l’époque les Pelicans n’étaient pas encore dans la Ligue). Bref, après cette vilaine saison dans le Wisconsin, Vasquez va devoir tourner une page et nous rappeler à quel point sa solidité pouvait faire du bien à son entraîneur comme ses coéquipiers. Un joli challenge, pour ce quasi-trentenaire qui a régalé les fans partout où il a joué.
Pour Kenny Atkinson, nouveau coach des Nets, sa mène est donc déjà assurée. Car en plus de l’arrivée de Poulet, c’est Jeremy Lin qui signait dans le coin il y a quelques jours, histoire de confirmer sa belle campagne à Charlotte. Le management a donc souhaité la jouer discrète mais sérieuse sur le poste 1, puisque ce ne sont que 5 millions de dollars qui seront dépensés pour que Vasquez tape sa big balls dance au Barclays. De quoi estimer le meilleur à venir, après les déceptions des 24 dernières heures. En effet, Sean Marks espérait réaliser un joli coup en sécurisant un talent dans son vestiaire, mais Tyler Johnson est resté à Miami et Portland a gardé Allen Crabbe, deux méchants stops qui devraient imposer au GM de Brooklyn de se calmer sur Tinder et de repartir sur des cibles plus à sa portée. Cela tombe bien, Greivis est typiquement son genre et le garçon sera probablement déterminé à l’idée de faire taire les mauvaises langues : une mauvaise saison, ça arrive à tout le monde.
Le petit marché des Nets continue, et même si les dernières acquisitions sont moins funky qu’espéré, il y a de quoi aborder la suite avec un peu de confiance : un peu comme Poulet, en fait.
Source : Yahoo Sports
Source image : AP Photo/David Zalubowski