Darrell Arthur reste dans le Colorado : 23 millions sur 3 ans, ça en fait des pousses de ganja

Le 02 juil. 2016 à 11:03 par Bastien Fontanieu

Ce n’est pas forcément la signature la plus médiatisée de cette Free Agency 2016, mais elle a forcé quelques équipes à sécher leurs larmes dans leur coin : Arthur était dispo pour renforcer un prétendant au titre, il a préféré garder ses cartons à Denver.

Il aurait pu se faire une place un peu plus belle dans une équipe proche d’une bague, il aurait pu obtenir un rôle plus grand avec des opportunités financières intéressantes et des photos à foison avec les fans. Cependant, Darrell ne voulait rien de tout ça. Non, le vétéran est bien resté droit sur ses propos, ceux qu’il avait tenus tout au long de l’année, et qui le voyait persévérer dans la reconstruction des Nuggets. Être le grand frère, se ramener à la salle sans pression et gagner son salaire en offrant sa détermination quotidienne, voilà le genre de menu qui plaisir le plus à Arthur, lui qui a validé un contrat de 23 millions de dollars sur les 3 prochaines saisons, après 3 premières années passées dans la région. Le Colorado a décidément quelque chose de magique pour lui, on se demande vraiment si c’est l’altitude ou bien la législation sur les médecines botaniques qui a pesé dans la balance…

Mike Malone doit être ravi de pouvoir compter sur son grand intérieur, lui qui est actuellement directeur d’un des plus grands centres de loisirs de la Ligue. En effet, l’entraîneur des Nuggets possède un effectif bourré de talent, mais comme on a pu le voir par le passé dans certaines franchises, l’absence de vétéran peut vite coûter cher dans le développement de certains jeunes aux dents de lait. Conserver D.A, c’est s’assurer que les gamins ne rentreront pas trop tard de boîte, qu’ils seront à l’heure à l’aéroport et qu’il pourra leur filer deux trois techniques intérieures comme extérieures. Et ça, mine de rien, c’est un luxe que de plus en plus de franchises balaient d’un revers de la main, pour des raisons généralement financières : prendre un jeune à la Draft, ça coûte moins cher qu’un ancien qui va venir toquer tous les mois afin de récupérer son chèque. Mais c’est aussi ce qui fait le ciment des équipes réalisant de belles reconstructions, comme on a pu le voir un peu partout. Nick Collison au Thunder, KG de retour à Minnesota, Steve Blake aux Pistons, des signatures qui ne vont pas bouleverser la productivité locale mais jouer un vrai rôle dans la cohésion de groupe. Demandez aux Sixers, comment ça s’est passé depuis le passage d’Elton Brand..

C’était une des pièces qui faisait le plus kiffer les grosses équipes de Playoffs en quête d’addition solide sans trop dépenser, mais finalement personne ne va bouger. Arthur et le Colorado, c’est fait pour durer.

Source : Yahoo Sports

Source image : HardwoodParoxysm