LeBron James est officiellement agent-libre : ceux qui le voient partir, changez vraiment de sport
Le 29 juin 2016 à 05:58 par Bastien Fontanieu
Grosse panique à Cleveland, non ? Non. Comme prévu, sur un pur point de vue business, LeBron a confirmé ce qu’on pensait en refusant sa player option, elle qui lui aurait permis de gagner 24,004,173$ la saison prochaine. On reprend un nouveau contrat !
C’est le jeu préféré du King, celui qu’il est probablement le seul à pouvoir se permettre tant sa mainmise sur les Cavs est immense et l’impossibilité de pouvoir négocier est équivalente pour David Griffin. Le General Manager de la franchise savait depuis bien longtemps, comme beaucoup de fans, que James ne laisserait pas les émotions prendre le dessus sur l’aspect financier du boulot. Après tout, la NBA reste la NBA, une jungle qui ne laisse aucun répit à qui que ce soit, et bouffe rapidement les plus timides souhaitant faire des concessions auprès de plusieurs copains. Et en voyant la Ligue recevoir une injection financière record cet été, le salary cap explosant pour atteindre la barre des 94 millions de dollars, le LeBron version bizbiz n’a fait que ce qu’il avait à faire : refuser son option et ainsi négocier un nouveau contrat. Il faut dire qu’en cas d’activation, James n’aurait ramassé ‘que’ 24 millions et des poussières, loin de ce que le nouveau cap va pouvoir lui proposer.
En effet, même si les termes exacts ne sont pas encore connus sachant que ceux-ci seront définis autour du 7 juillet, le salaire de LBJ pourrait démarrer aux alentours des 30 millions de dollars, tout en progressant au fur et à mesure. Pour un contrat sur une seule ou… plusieurs années ? C’est là que les fans vont devoir une nouvelle fois s’accrocher, car il est stratégiquement intelligent pour LeBron de reproduire le même modèle que l’année passée : une année safe, et une année en option. Un schéma qui fatigue certes, car la signature d’une paperasse longue-durée a tendance à rassurer les fans qui peuvent dormir sur deux oreilles sans repenser à l’été 2010, mais James a toujours été très clair là-dessus et ce depuis son arrivée en NBA. La thune, c’est la thune, et cela ne se prend pas à la légère. Il y a donc des confettis encore présents dans les rues de Cleveland, des bouteilles de champagne qui s’ouvrent pour féliciter ce magnifique titre, mais pas de quoi se faire des bisous et faire l’aveugle devant la montagne de blé qu’il peut se faire.
Changer de franchise ? Il en est hors de question, l’intéressé ayant répété qu’il souhaitait rester dans sa ville de coeur. Mais s’enlever toute flexibilité en tant qu’énorme athlète et businessman ? Même réponse. Rendez-vous dans quelques jours avec Rich Paul, histoire de repartir sur un petit 1 + 1 des familles.
Source : ESPN
Source image : AP Photo