Les 10 moments forts de la saison NBA 2015-16 : #1, Game 7 divin pour un LeBron inhumain
Le 21 juin 2016 à 18:53 par Bastien Fontanieu
Il nous fallait un point d’exclamation sur cette saison, on y a eu droit et avec une douzaine d’autres signes de ponctuation derrière : le Game 7 des Finales 2016, comme dans un bouquin écrit par les plus grands dramaturges.
Par ici pour les moments #10 – #9 – #8 – #7 – #6 – #5 – #4 – #3 – #2
On a commenté ce match en direct, dans un mix d’incompréhension, de stress, de jubilation et de peine. Voir les Cavs revenir à 3-3 après avoir été menés 3-1, voir Curry souffrir autant après une régulière intouchable, voir Gérard toucher des doigts un titre de champion après tant d’années passées dans l’oeil des snipers de New York… Tout était rassemblé afin que ce 19 juin 2016 rentre dans l’histoire, et le reste fût indescriptible tant ce match rassembla les éléments qui font qu’on adore ce sport. Un ping pong de près de 48 minutes, des joueurs qui se jettent sur chaque ballon, des héros venus de nulle part et ce finish encore difficile à croire ! LeBron et The Block sur Iguodala, sorte de Batman venu du ciel et qui vient écraser la gonfle contre le plexiglas. Kyrie et The Drew Shot à l’aile, une isolation parfaite pour punir le double-MVP en titre qui se prendra le tir de la gagne sur le crâne. Mais aussi Kevin Love qui se défonce au rebond, Draymond Green proche de la perfection, les coachs qui jouent aux échecs sans baisser un oeil : de 2h à 5h du matin, la planète basket était à Oakland et ceux qui ont fait l’effort de rester debout parlent encore de ces 48 minutes royales. Au final ? La victoire, le comeback, la célébration des Cavs et d’un LeBron enfin libéré par le poids qu’il s’était lui-même infligé. Le respect unanime face à cette erreur de la nature, un trio de matchs indescriptibles, ponctués par ce triple-double exemplaire. Non, vraiment, le dimanche 19 juin 2016 restera tout en haut, à côté de quelques copains, dans les grandes dates de l’histoire des Finales NBA.
Un chef d’oeuvre à revoir, et revoir encore dix fois.
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