Les 10 moments forts de la saison NBA 2015-16 : #7, la déflagration de GS par Damian Lillard
Le 21 juin 2016 à 13:52 par Bastien Fontanieu
S’il y a bien un joueur qui n’a pas apprécié d’être laissé de côté lors de la nomination des All-Stars, c’est bien Monsieur Lillard. Complètement possédé à domicile, le sniper des Blazers n’a fait qu’une bouchée des Warriors et de Stephen Curry.
Par ici pour les moments #10 – #8 – #7 – #6
Le contexte était divin, ce qui rendait la performance d’autant plus belle. Nous sommes le 19 février 2016, et la NBA reprend son petit bonhomme de chemin après une pause d’une semaine autour du All-Star Game. Un événement qui devait rassembler tous les meilleurs joueurs de la Ligue, sauf qu’un homme sera oublié et pas des moindres : Dame, désormais orphelin de Batum, Aldridge et compagnie, mais faisant le nécessaire afin de maintenir ses Blazers en Playoffs. Ce soir-là, le numéro 0 reçoit les Warriors du futur-double-MVP-en-titre-perdant-des-Finales, et accessoirement leader du rouleau-compresseur que représente Golden State. Du coup, difficile de motiver davantage un garçon comme Damian, qui prendra cette visite personnellement et offrira une mixtape mémorable pour les fans de Portland comme d’ailleurs. Une fessée collective (137 à 105), ponctuée par cette ligne fabuleuse à la mène : 31 minutes, 51 points, 0 balles perdues, 7 passes, 6 interceptions, 18/28 au tir, 9/12 de loin, 6/7 aux lancers. Un passage express par la planète Zorg, en gros, comme pour pointer du doigt tous les coachs de la Ligue, eux qui nommaient les remplaçants du All-Star Game et avaient osé laisser Lillard en costard. La suite, on la connaît et elle sera exemplaire. Damian lance une seconde partie de saison XXL durant laquelle il parviendra à envoyer ses Blazers en Playoffs, passer un tour de Playoffs et retrouver Curry en demi. Et s’il y rendra logiquement les armes après de beaux combats acharnés, le meneur de Portland sait qu’il aura marqué des esprits cette nuit-là.
Peu d’équipes ont été capables de faire couler le navire des Warriors pendant cette régulière 2015-16. Mais s’il y en a bien une qui a corrigé l’ex-champion en titre et fait passer une nuit cauchemardesque au MVP, c’était celle de Terry Stotts. Victorieuse devant un public au nirvana, motivée pour rester dans le Top 8, et menée par un homme totalement possédé le 19 février.
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