Les 10 moments forts de la saison NBA 2015-16 : #4, Aaron Gordon et Zach LaVine en duel sur Mars

Le 21 juin 2016 à 16:26 par Bastien Fontanieu

Zach LaVine

Lorsqu’on rajoute les mots ‘de l’histoire’ dans une discussion, on sait qu’on parle de vrai matos. Le Dunk Contest de 2016 à Toronto était bien un des meilleurs de l’histoire : retour sur un duel stratosphérique, entre deux artistes en lévitation.

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Weekend particulier, car sous le signe des montagnes russes. Des hauts, des bas, des hauts et encore des bas, il était difficile de se souvenir du All-Star Weekend canadien comme étant un perfect de trois jours. Mais c’est aussi pour ça, que ce samedi soir au Air Canada Centre restera dans les mémoires. Car la veille, les jeunes trottinaient et nous permettaient de dormir un bon coup. Et le dimanche, le All-Star Game atteignait son pic d’ennui, avec un match affreux, sans la moindre envie ni compétition. Du coup, de la compétition, il fallait en dégoter sur les festivités du samedi soir, bien entamés par Karl-Anthony Towns qui remportait le concours des meneurs. Derrière, Klay Thompson faisait chauffer les ficelles pour le titre de meilleur sniper, un parfait combo en apéro d’avant main event avec ce concours de dunks assez attendu. Attendu grâce à la présence de Zach LaVine… mais pas seulement. Discrètement, dans son coin, Aaron Gordon préparera l’un des programmes les plus bouleversants de ces dernières années, poussant le marsupial du Minnesota à devoir se retrousser les manches. Cinquante, cinquante, cinquante, cinquante, prolongations, cinquante, encore, le public ne sait comment réagir et le Under both legs de Gordon passe déjà sur TF1 : au final, Zach repartira avec le trophée, mais tout le monde se rappellera de ce dimanche passé dans une seule position. Assis, les mains mains sur la bouche, la larme qui coule le long de la joue.

Et si les débats furent ensuite orientés vers le fait de savoir si ce concours ou celui de 88 était le meilleur de toute l’histoire, Gordon donna tranquillement rendez-vous à LaVine pour un second rendez-vous l’année prochaine : c’est peu dire si on l’attendra avec impatience.

Source image : Twitter


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