L’incandescence selon Damian Lillard : 40 pions, 10 caviars et 8 boules de feu sur les Warriors
Le 08 mai 2016 à 06:48 par Alexandre Martin
Le 19 février dernier, Damian Lillard avait déjà accueilli les Warriors avec une performance dantesque (51 points), une de plus grosses de cette saison régulière. Mais, en Playoffs, nous le savons tous, c’est une toute autre histoire. Cette nuit, les Blazers devaient l’emporter pour rester dans cette série de Demi-Finales de Conférence et s’ils y sont parvenus, c’est en grande partie grâce à leur meneur au jersey floqué du numéro zéro.
Zéro comme le nombre de grammes d’arceau touchés par ce bon Damian sur la plupart de ses tirs tant il a été propre. Du début à la fin de la rencontre, Lillard a été chaud. Il a parfaitement trouvé l’équilibre entre une bonne agressivité vers le cercle pour finir de près ou pour ressortir sur un copain démarqué (dis merci Aminu) sans oublier de prendre les tirs que la défense des Warriors lui a laissé pour en transformer d’ailleurs plus de la moitié (14/27) dont un très costaud 8/13 derrière l’arc. Toujours dans le bon rythme et beaucoup mieux géré par Terry Stotts en termes de rotation sur le banc par rapport au match 2, “Dame” s’est régalé. Il a mis à l’amende tous les défenseurs que Steve Kerr lui a proposé. De Klay Thompson à Andre Iguodala en passant par Shaun Livngston, aucun des extérieurs des Guerriers – qui furent assignés à cette tâche impossible qui était de contenir Lillard – n’a pu résister. Au final, ce sont 40 points à 14/27 au tir donc et 8/13 de loin qui viennent garnir la ligne de stats du meneur de la franchise d’Oregon. Les 10 passes décisives et les 5 rebonds sont là pour donner encore plus de goût à une performance qui, au-delà d’être dantesque (voire Lillardesque), est surtout d’une clutchitude absolue dans le contexte de la série qui oppose actuellement Golden State et Portland.
Et c’est peut-être là le truc le plus impressionnant chez Damian Lillard : cette faculté à donner le meilleur de lui-même, à tout faire exploser quand la pression qui pèse sur ses épaules est énorme. Chapeau l’artiste !
Source image : Twitter / @Complex_Sports