Pour faire maigrir Boris Diaw, Popovich l’envoie tâter du garbage time : parce que le régime c’est mort ?
Le 07 mai 2016 à 12:16 par Giovanni Marriette
La relation entre Boris Diaw et Gregg Popovich a souvent été basée sur les “problèmes” de poids de notre futur ministre des Sports et du Saucisson. Il faut dire que quand le coach des Spurs a récupéré Babac à son retour de prison Charlotte, le mec ressemblait plus à un bélouga qu’à l’antilope qu’il était en France, à Atlanta ou à Phoenix. Nouvelle technique pour garder son poulain en forme ? Le faire jouer quand le match est déjà fini. On appelle ça du coaching minceur.
Le cas Boris Diaw est un cas à part dans la Ligue. L’an passé par exemple, Gregg Popovich avait ainsi convenu avec son joueur et le comptable des Spurs que si le Bordelais ne dépassait pas les 115 kil’ à des dates clés de la saison, notre bon Babac toucherait de coquettes sommes au moins aussi grosses que l’entrecôte dont il rêve sans doute à chaque temps-mort. Régulièrement tancé pour ses problème de ceinture abdominale un peu trop opulente, Boris avait plutôt mal vécu sa période Bobcat et le dernier lock-out lui avait semble-t-il permis de découvrir toutes sortes de spécialités culinaires locales. Celui qui aime se laisser aller à un petit verre de pinard de temps en temps surfe depuis lors sur une vague dangereuse et Gregg Popovich a donc trouvé la parade pour le tenir un minimum en forme, comme l’a expliqué Babac à Andrew Sharp de Sports Illustrated :
Parfois, quand nous sommes à + 30, il me dit simplement : “je te laisse sur le terrain car tu dois maigrir”.
Une technique ingénieuse à défaut de lui avoir fait perdre vingt kilos puisque les Spurs ont bien dû disputer une trentaine de fins de matchs sans suspense cette saison, donnant du coup le droit au poste 4 de SA d’aller griller quelques calories avant de probablement… s’enfiler une tartiflette au Morbier quelques heures plus tard en scred. Et c’est bien là le génie du “Big Croissant” puisque le mec réalise tout simplement le rêve de tous les bons vivants que nous sommes, à savoir connaître une carrière qui l’aura vu décrocher un trophée de MIP et au moins une bague de champion tout en continuant de se gérer des plateaux de charcut’ et des camemberts entiers quand il a une petite faim. Alors prends ça Weight Watchers, le régime c’est pourri et la seule façon de garder la forme reste encore de se dégourdir les jambes face aux Sixers ou aux Nets.
Seule mauvaise nouvelle, la demi-finale de Conférence dans laquelle sont actuellement empêtrés les Spurs ne permettra peut-être pas forcément à Boris de jouer les dernières minutes des matchs. Perso on proposerait bien à Pop de nous l’insérer dans le starting five, ça permettrait du coup à Tim Duncan de se régaler face aux subs du Thunder et ça permettrait surtout à Boris de pouvoir profiter du buffet plus tôt.
Source image de couverture : bigbluetheory.com
Source texte : si.com