Les Pacers du GOAT Ian Mahinmi égalisent face à des Raptors dégueulasses

Le 24 avr. 2016 à 00:16 par David Carroz

Pacers Raptors Game 4

Au moment d’aborder ce Game 4, les Pacers étaient dos au mur. Une victoire pour se relancer ou alors ils auraient chaud aux fesses en se pointant à Toronto mardi soir. Et c’est la première option qui a été choisie avec ce succès aisé 100 à 83 face à des Raptors bien moches qui continuent donc de prouver qu’ils n’aiment pas trop l’atmosphère des Playoffs.

Tout a débuté sur les chapeaux de roue pour les hommes de Frank Vogel, rien d’étonnant dans la ville des 500 Miles. Profitant du jeu offensif indigeste proposé par les Dinos, les Pacers ont pris les devants. Et cela malgré un Paul George loin d’être au sommet de sa forme (19 points tout de même, mais à 6/16) et dont le plus grand fait d’armes sera finalement son embrouille avec Jonas Valanciunas et DeMarre Carroll dans le quatrième quart-temps. Mais à ce moment-là du match, la rencontre était déjà pliée ou presque sous l’impulsion d’un Ian Mahinmi de gala et d’un George Hill très propre. Quand on sait que le Frenchy était incertain pour ce Game 4 à cause de soucis au dos, le chantier qu’il a fait dans la raquette est encore plus impressionnant avec ses records de carrière en Playoffs aux points (22), rebonds (10) et passes (5). Dans le même temps donc, le meneur des Pacers envoyait 22 points à 9/11 sans perdre un seul ballon. Tout l’opposé du backcourt des Raptors qui une fois de plus s’est montré bien loin de son niveau en saison régulière, Kyle Lowry se faisant sortir pour 6 fautes après avoir scoré 12 points à 4/12 dont 0/5 de loin et 3 pertes de balles. Son acolyte fait encore pire avec seulement 8 points à 4/15 et 6 turnovers.

Face à l’énergie défensive déployée en début de rencontre par les Pacers, les Dinos ont bafouillé leur basket et affichés leurs limites, se contentant de chercher la solution individuelle et en envoyant brique sur brique au lieu de servir un Jonas Valanciunas encore bon sur le peu de ballons qu’il a touché. Quand un mec domine autant qu’il l’a déjà fait dans cette série, comment est-il possible qu’il ne prenne que 7 tirs (6 réussites, 16 points) pendant que les supposées stars de l’équipe arrosent à tout-va ? Merci Dwane Casey pour ce coaching parfait en tout cas, les pensionnaires de la Bankers Life Fieldhouse n’en demandaient pas tant. Et donc après avoir pris 12 points d’avance lors du premier quart, d’avoir accentué celle-ci à +15 à la mi-temps, ils ont pu gérer le match même si le retour des vestiaires a été compliqué puisque les Pacers ont été aussi bien moches en attaque lors de la troisième période. Mais comme les Raptors n’ont pas su en profiter, l’écart s’est maintenu et le match a vite été dans l’escarcelle d’Indiana.

Rendez-vous maintenant dans la nuit de mardi à mercredi au Air Canada Centre pour voir si le modjo est définitivement côté Pacers ou si les Raptors peuvent se relancer. Franchement, après cette rencontre on ne miserait pas grand chose sur les Dinos, à moins d’un changement de stratégie et d’attitude. En Playoffs, quand le talent ne suffit pas, il faut faire preuve d’envie et de motivation. Choses qu’on cherche encore dans leur prestation du soir.

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Source image : @TheBigD05 pour TrashTalk


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