J.R Smith donne l’exemple à toute une génération : “j’étais ouvert donc j’ai tiré”, 7/11 de loin

Le 21 avr. 2016 à 06:13 par Bastien Fontanieu

Maladroit lors du Game 1 face aux Pistons, l’arrière savait qu’il allait devoir se rattraper en s’appliquant beaucoup plus sur ses finitions. Résultat ? La victoire d’hier soir a été ponctuée par un festival auquel nous sommes tellement habitués…

Pour réaliser des performances historiques, il vous faut… des hommes historiques. Et Dieu sait si on en a vu défiler dans la Ligue, quel que soit le compartiment du jeu ciblé. Contres, points, rebonds, passes, tout le monde a déjà vu un athlète de légende redéfinir les bases statistiques avec une ou deux nuits hors du commun, et dans le cas de notre client préféré, ce n’était qu’une soirée de plus au boulot. En effet, ce mercredi les Cavs sont rentrés dans l’histoire en égalant le record de bombes plantées à distance sur un seul match, 20 réussites permettant à Cleveland de rejoindre les Mavs, Warriors et Sonics tout en haut des snipers d’élite. Pour arriver à un tel niveau, sur qui peut-on compter jours et nuits ? Quelle gâchette infatigable peut détruire les ficelles de sa propre arène, en tirant sans la moindre hésitation ? C’est Gérard, forcément.

Après son 2/7 frustrant ce weekend, le vétéran avait décidé de retrouver son mode préféré, celui qu’on entoure lorsqu’il joue chaque mercredi, quand nos coeurs se remplissent de joie. Ce mode ? C’est le mode YOLO, qui consiste à tirer à n’importe quel moment, quelle que soit la position des pieds et le nombre de défenseurs collés devant son visage. Ce qui représente, au passage, son mode le plus efficace, puisque dans la victoire des siens Smith a proposé un impeccable 7/11 de loin, dont quelques rares pépites dans le troisième quart-temps. Il suffisait de le voir enchaîner deux flèches de suite et ponctuer le tout avec un air-ball puis un tir contré pour comprendre tout le génie de cet être divin, toute la logique de ce phénomène qu’on ne peut plus présenter. Pour que Cleveland aille le plus loin possible, et aille même chatouiller l’opposant de la Conférence Ouest en cas de retour en Finale NBA, tout le monde sait que la réussite de Gérard sera fondamentale. Ce n’est pas une question d’affection, juste de chiffre et de lecture de jeu. Quand on voit les espaces créés par cet homme par sa simple présence, et les compliments envoyés par LeBron en conférence de presse, vous savez que vous avez un acteur d’importance avec vous. Ainsi, on attend avec impatience le premier match de J.R à l’extérieur, mais attention tout de même car Détroit un samedi soir ça peut être mauvais délire…

Lorsqu’il lui a été demandé ce qui s’est passé ce mercredi ? Gérard n’a fait que ce qu’il sait faire, être honnête : ‘j’étais ouvert donc j’ai tiré’, ou le futur titre de son autobiographie, qui apparaîtra bien évidemment chez les éditions TrashTalk.

Source image : Joshua Gunter – The Plain Dealer via Cleveland.com


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