Warriors – Rockets, Game 1 : on attendait un blow-out, on a eu une branlée

Le 17 avr. 2016 à 00:35 par Giovanni Marriette

Après avoir vu les Raptors ouvrir ces Playoffs de la façon qu’on attendait –en se faisant caca dessus-, c’était au tour des Warriors d’entamer leur campagne printanière face aux Rockets. Peu d’entre vous avaient misé sur une victoire texane à l’Oracle et on vous rassure de suite, vous êtes de sacrés visionnaires.

Bonne nouvelle pour ceux qui attendaient un duel serré, on assiste à un début de match équilibré grâce à une exécution dégueulasse d’un côté comme de l’autre. La faute peut-être à l’horaire chelou du match (12h30, heure locale), une heure où nos copains ont plus l’habitude de déguster un petit mojito que de gambader en short sur un parquet. Un délire pas vraiment du goût de Patoche Beverley qui allumera la première mèche en se branchant avec l’idole du peuple au bout de six minutes, un tango qui vaudra aux deux hommes une double-technique mais qui aura surtout le don de réveiller les fêlés de San Francisco. Car si les Rockets continuent sur leur moche lancée, Steph Curry commence à enfiler les perles comme sur un collier et tout ses potes suivent, donnant rapidement un avantage conséquent aux Warriors. 33-15 après douze minutes, 60-33 à la mi-temps, la faute à un James Harden en mode forçat, à un Dwight Howard plus détestable que jamais dans l’attitude mais surtout grâce à un Steph Curry une nouvelle fois sur une autre planète à la mi-temps avec 24 points au compteur et un foutage de gueule en règle sur la air-défense de Houston.

Un constat grisé néanmoins par un twist de cheville du MVP qui obligera ce dernier à rejoindre les vestiaires au bout de quatre minutes au troisième quart. Mais si “Baby Face” ne reviendra pas sur le parquet, les Warriors géreront tranquillement leur avance en deuxième mi-temps en laissant leur adversaire faire mumuse sans jamais espérer quoique ce soit d’autre qu’une défaite honorable mais symptomatique du mal qui ronge les Rockets cette saison. Un Barbu trop seul, aucun fond de jeu, un coaching inexistant et un Dwight Howard en mode diva… bien trop de lacunes pour faire face ne serait-ce qu’une minute à une équipe aussi bien organisée et qui n’aura eu besoin que de quelques minutes pour faire comprendre à tout le monde que leur prendre un match dans ce premier tour sera synonyme d’exploit. Et après une deuxième mi-temps indigeste à cause d’un écart monté trop rapidement, c’est donc sur le score de 104-78 que les Dubs emporteront donc cette première manche. James Harden termine son match avec 17 points et 7/19 au tir, sans avoir tiré aucun lancer, une première depuis presque 150 matchs, preuve de l’envie déployée par les joueurs de JiBi Bickerstaff. Côté Warriors, Draymond Green termine avec 12 points, 10 rebonds, 4 passes et 4 contres alors que Klay Thompson sort un match discret avec 16 points à 4/14.

Vivement la fin, déjà, et on a presque envie de demander à Adam Silver de rayer les Rockets de la carte sans forcément jouer les trois derniers matchs. L’écart de niveau est juste trop grand et si James Harden et ses pines-co ne se bougent pas un tout petit peu, on risque tout simplement d’assister à quatre raclées.

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Source image de couverture : Twitter – @FOXSports

Source stats : nba.com


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