Classement galère pour les Playoffs : mais comment les tie-breakers sont-ils réalisés ?

Le 12 avr. 2016 à 11:40 par Bastien Fontanieu

Playoffs

Chaque année, c’est la même chose. Des équipes au coude-à-coude, des bilans quasiment similaires, et un casse-tête incompréhensible pour de nombreux fans. Envie de comprendre toutes les règles entourant le classement final ? Let’s go.

Difficile de s’y retrouver, quand la NBA modifie sa loi et impose ainsi aux équipes de devoir suivre le mouvement. On s’en souvient, en 2015, les Blazers avaient notamment fini devant Memphis au classement général… alors que leur bilan était moins bon que celui des Grizzlies. Tout ça grâce à un titre de division remporté par Damian Lillard et compagnie, les Blazers ayant donc un spot assuré dans le Top 4. Sauf qu’en voyant ce déséquilibre au classement et un avantage du terrain finalement pour Marc Gasol, la NBA décida de changer le plan initial : finis les privilèges pour les vainqueurs de division, désormais tout le monde peut chuter comme grimper dans le Top 8. Une première réforme qui s’applique en 2016 et ne sera pas vraiment utile pour ses débuts, dans le sens où chaque leader de division se trouve déjà dans le Top 3 de sa conférence. Cependant, en voyant des équipes au bilan similaire sur cette régulière (Houston, Utah), de nombreux fans se grattent la tête et veulent comprendre comment les équipes sont départagées. Cela tombe bien, on en parle tout de suite, ci-dessous.

Modèle pour une égalité entre deux équipes

1) Confrontations directes
C’est devenu l’arme principale pour départager deux équipes. On regarde les bilans, s’il y a égalité on se penche sur les matchs de la saison régulière. Il peut y avoir un sweep, un avantage 2-1 ou 3-1, mais on peut aussi tomber sur un énième match-nul. Et à ce moment-là…

2) Leader de division
Mener son groupe de cinq reste tout de même un exploit. Ainsi, en deuxième option derrière les confrontations directes, on retrouve le vainqueur de division devant son copain second ailleurs. Mais on peut aussi tomber sur deux équipes non-leaders, et à ce moment-là…

3) Bilan face aux équipes de la division
Qui a le plus dominé face à ses copains de groupe ? Quatre matchs contre les quatre autres équipes de la division, on regarde le bilan et on donne l’avantage à celui qui a réussi à s’imposer dans son clan. Attention, ce tie-breaker concerne les équipes à égalité faisant partie de la même division. Si ce n’est pas le cas…

4) Bilan face aux équipes de la conférence
C’est notamment le cas de la lutte entre Rockets et Jazz aujourd’hui, puisque les deux équipes sont passées par les trois premiers tie-breakers. On regarde qui a assuré dans son Top 15 et on départage. Il peut aussi y avoir égalité, et à ce moment-là…

5) Bilan contre les équipes de Playoffs, de sa conférence
Il faut cartonner contre son propre Top 8 si on veut avoir un avantage sur les autres, ainsi la NBA favorise ceux qui ont battu les grands plutôt que tabassé les petits. Encore une fois, s’il y a égalité…

6) Bilan contre les équipes de Playoffs, de l’autre conférence
Savoir bien voyager, c’est important. Du coup, bonus pour ceux qui ont réussi non seulement à aller en terre hostile, non seulement dans une arène chaude, mais s’y sont surtout imposés.

Le septième tie-breaker concerne le net points, c’est-à-dire le total de points marqués auquel on retire le total de points encaissés… sur toute la saison ! Le différentiel est donc là aussi important. Ce modèle ci-dessus est, comme annoncé en titre, utile pour départager deux équipes. Mais s’il y en a trois à égalité ? Le point numéro (2) passe devant le numéro (1), ce qui donne un peu plus de crédit à celui qui a remporté sa division.

Vous en savez désormais un peu plus sur les règles de la Ligue, de quoi vous la péter lorsque vous verrez des fins de saisons régulières serrées. On attend donc la fin de ce duel entre Rockets et Jazz, avec tous les tie-breakers en tête !

Source image : Twitter


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