Grosse victoire des Pistons, grâce à une défense version 2004 : Westbrook termine à 8/28 au tir
Le 30 mars 2016 à 06:55 par Bastien Fontanieu
Avec des absents assez connus pour venir plomber ce match au Palace, les Pistons devaient absolument l’emporter devant leur public. Une mission validée par les poulains de Stan Van Gundy, vainqueurs 88-82 des soldats d’OKC.
C’était quelques heures avant la rencontre, ou quelques minutes diront certains. Alors qu’on s’attendait à un match avec des effectifs quasi-complets, Billy Donovan annonçait le repos forcé de deux de ses cadres, Kevin Durant et Serge Ibaka. Le genre de nouvelle qui peut avoir plusieurs types de conséquences. Premièrement, le fait que Russell Westbrook va devoir passer en mode Godzilla, avec encore plus de responsabilités dans son assiette et des ballons par dizaines dans ses mains. Un retour un an en arrière, lorsque le meneur réalisait des performances historiques, tout en essayant de hisser les siens jusqu’au Top 8 de l’Ouest. Deuxièmement, le fait que les Pistons vont vouloir bouffer du copain proche du Texas, histoire de changer de menu plutôt que de grignoter les mêmes os depuis des semaines. En apprenant l’absence de KD et SI, on a forcément imaginé Reggie Jackson vouloir aiguiser ses couteaux pour monter à la gorge de son ancienne équipe. Enfin, troisièmement, voir comment cette équipe du Thunder allait réagir en back-to-back, après avoir pas mal galopé la veille au Canada et pris un avion express vers le Michigan, histoire d’y réaliser un potentiel pit-stop victorieux. On dit bien potentiel, car les copains de Dion Waiters sont finalement tombés sur un piège assez connu, le barbelé made in Detroit.
Visiblement fatigués par l’effort du lundi, les potes de Westbrook avaient droit à des rotations particulières puisqu’on voyait notamment Josh Huestis rentrer en jeu dès le premier quart, sans oublier Randy Foye qui obtiendra encore plus de tickets de shoots dégueulasses. Et face à des jeunes comme ceux des Pistons, qui sentaient la bête affaiblie et souhaitaient valider un beau succès devant leur public, la mission était trop dure à relever pour OKC. C’est notamment dans le troisième quart que l’écart fût creusé, les visiteurs n’arrivant même pas à foutre un pied devant l’autre puisque Détroit claquera un sanglant 25 à 9 sur la période, chaque joueur du Thunder voyant son tir échouer proche du cercle. Dans le dernier quart, un comeback sera bien tenté, mais derrière un Marcus Morris impeccable (24 points à 9/13), bien aidé par Tobias Harris (17 points) et surtout Reggie Jackson dans le money-time, les hôtes s’imposeront et réaliseront la belle opération de la soirée. Car au même moment ? Les Pacers s’inclinaient à domicile face aux Bulls, une aubaine pour Andre Drummond et ses coéquipiers, qui n’attendaient que cela pour s’agripper à la septième place de la Conférence Est. Ainsi, même si les célébrations de Jackson rendront fou Russell en fin de match, c’est bien l’ex-meneur remplaçant qui l’emporta sur son aîné, forçant le Thunder à réaliser un petit break : il faut dire qu’à 38% de réussite dont 28% de loin et 19 balles perdues, difficile d’aller bien loin…
Les fans des Pistons se réveilleront ainsi avec un large sourire sur leur visage, voyant Indiana chuter d’un rang pour laisser place aux boys de Motown. Terminer la session maison avec la manière ? Ce sera vendredi contre Dallas, histoire de conserver ce nouveau spot et boucler la quinzaine avec 7 victoires en 9 matchs. Challenge accepted !
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