4ème défaite de suite pour les Bulls : plus les Playoffs approchent, plus Chicago s’éloigne…
Le 29 mars 2016 à 04:56 par Bastien Fontanieu
Alors que les hommes de Fred Hoiberg avaient annoncé que cette semaine serait celle de la défonce collective pour tenter de réintégrer le Top 8, c’est plutôt le public qui est une nouvelle fois reparti défoncé du United Center : encore une défaite…
Peut-être qu’on devrait se concentrer sur d’autres franchises, après tout. Peut-être que, si on continue ainsi, on va tous finir déprimés devant autant de gâchis, autant de désordre alors que le parquet rassemble un paquet de talents. Hier soir, les Bulls accueillaient les Hawks alors que trois défaites consécutives étaient validées par l’administration, contre du poids lourd d’ailleurs : deux de suite face aux Knicks et une branlée d’Orlando, parfait pour ouvrir la porte au troisième de la Conférence Est, en confiance ces derniers temps. Pourtant, les hôtes commençaient bien leur partie, avec une bonne balance offensive et une protection d’arceau intéressante. Très rapidement, c’est Pau Gasol qui s’illustre dans différents compartiments du jeu, histoire de mettre son équipe sur son dos et de donner le ton. Cependant, comme souvent avec cette équipe et ce foutu coach qui ne semble toujours pas avoir compris comment son vestiaire fonctionnait 8 mois après avoir commencé son job, les visiteurs reviendront peinards, en respectant un plan de jeu simple : défendre dur, forcer la frustration adverse, punir les errements défensifs. Résultat, petit à petit, l’épervier fait son nid, et chaque pick and roll se transforme en vidéo informationnelle pour jeune équipe de collège souhaitant apprendre à mal défendre. Le genre de faiblesse qu’exploiteront Al Horford et ses potes toute la nuit, pendant que Millsap veillait au grain en défense (6 contres et 1 interception).
Sur la fin, les Bulls parviendront à réaliser un run, même Jimmy Butler rentrera un trois points avec la faute histoire de rendre la fin intéressante. Mais honnêtement ? Même en écoutant le public, on sentait que personne n’y croyait. Ni les habitants de Chicago, ni les joueurs, ni leur coach. Les seuls moments où le public s’est levé pour faire un peu de boucan ? Distribution de burgers en parachute, et standing ovation pour Kirk Hinrich. Le vétéran, transféré en février à Atlanta, devait être particulièrement content en voyant ses nouveaux copains s’imposer sur son ancien parquet. Forcément, en ayant été catapulté par l’imbuvable Gar Forman à la deadline, il fallait bien se venger et c’est ce que ses coéquipiers ont fait jusqu’au bout. Résultat, c’est un quatrième revers de suite qui a été tamponné par l’administration, avant de se rendre à Indiana puis Houston pour continuer à verser des litres de larmes sous la douche. Doit-on vraiment laisser un peu de chance, un peu d’espoir à ces Bulls ? Le terrain dit non, les chiffres disent oui. Tant que les Pistons n’ont pas validé leur ticket, il reste encore de quoi garder la tête levée à Chicago. Sauf que le seul homme capable de ne pas regarder ses pompes aujourd’hui, c’est probablement Joakim Noah et il ne peut jouer avec les siens. Une situation déprimante, qu’on a hâte de voir se terminer d’ici deux semaines.
Deux matchs en déplacement, avant de rentrer à la maison pour y affronter les Pistons : si Détroit pouvait gérer le business et clore l’affaire le plus tôt possible ce serait top, car regarder cette équipe de Chicago est devenu une torture, tout simplement.
Source image : The Big Lead