Playoffs des générations – 2004 vs 2005 : une confrontation à surveiller comme le Gérard dans un bar
Le 04 mars 2016 à 19:43 par David Carroz
À quelques semaines des Playoffs, nous nous sommes posés pour voir ce que la lutte pourrait donner. Puis on a complètement craqué en pensent aux légendes qui risquaient de nous quitter cet été, ce qui a fait tilt dans nos cerveaux. À quoi ressemblerait un tableau jusqu’au titre si les différentes générations de Draft encore présentes dans la Ligue s’affrontaient ?
Rappel du principe de la compétition ICI !
Après la série très déséquilibrée lancée hier entre la génération 2002 et celle de 2003, aurons-nous le droit à un duel plus passionnant ? C’est possible car même si 2005 ne vend pas de rêve, il y a tout de même quelques joueurs qui taquinent le ballon. Pas beaucoup certes, mais c’est toujours mieux que la team vomi de 2002. En face, c’est un groupe homogène mais sans véritable franchise player qui se présente.
Présentations des équipes
Draft 2005 : pas loin d’être dégueu
5 majeur : Chris Paul, Monta Ellis, C.J. Miles, Ersan Ilyasova, Andrew Bogut
6ème homme : Lou Williams
Reste de la rotation : Deron Williams, Jarrett Jack, Marcin Gortat, Ian Mahinmi, Marvin Williams, Amir Johnson, David Lee, Gerald Green
Mascotte : si certaines équipes possèdent des porteurs d’eau, Raymond Felton s’occupera pour sa part de fournir ses coéquipiers en burger. La grande classe, il faudra juste faire attention aux mains qui glissent à cause de la graisse sur les doigts.
Draft 2004 : les lieutenants
5 majeur : Shaun Livingston, Andre Iguodala, Luol Deng, Josh Smith, Dwight Howard
6ème homme : J.R. Smith
Reste de la rotation : Devin Harris, Kris Humphries, Al Jefferson, Jameer Nelson, Tony Allen, Kevin Martin, Beno Udrih, Trevor Ariza
Mascotte : Gérard est déjà un peu une mascotte, mais Anderson Varejao viendra faire le nombre pour battre LeBron James, un peu comme il compte le faire avec les Warriors.
Les points forts
Pour la génération 2005, on va miser gros sur le poste de meneur et la capacité des intérieurs à jouer le pick and roll ou le pick and pop – selon les profils – avec Chris Paul. Si David Lee, Andrew Bogut, Marcin Gortat, Ersan Ilyasova, Ian Mahinmi ou Marvin Williams ne sont pas les joueurs les plus cotés des raquettes NBA, ils pourraient bien profiter des caviars de Chris Paul. Et lorsque CP3 ira se reposer, Lou Williams pourra allumer à l’instar d’un Jamal Crawford aux Clippers – même s’il peut également évoluer avec le meneur – quand ça ne sera pas Deron Williams ou Jarrett Jack qui prendront le relai. Bref, un poste 1 bien fourni. Si on ajoute Monta Ellis, C.J. Miles et Gerald Green sur l’aile, une équipe qui semblait un peu juste a finalement de la gueule. Enfin un peu.
Du côté de 2004 c’est du solide. Très solide avec de la défense premium dans le 5 majeur entre D12, J-Smoove, Deng et Iggy, mais aussi sur le banc avec Tony Allen et Trevor Ariza qui ne donneront pas leur part au chien. Si on ajoute Devin Harris, Al Jefferson et Kevin Martin pour apporter du scoring en sortie de banc, on a un savant mélange entre attaque et défense. Sans oublier la légende, Gérard, pour faire basculer le match à tout moment.
Les points faibles
Est-ce qu’une équipe qui propose les seuls C.J. Miles et Marvin Williams ou Ersan Ilyasova aux postes 3 et 4 a une quelconque légitimité ? Surtout que derrière, ce ne sont pas des génies non plus qui poussent, même si les rotations peuvent être sympa. Au final, beaucoup de responsabilités – surtout offensives – reposent sur les épaules de Chris Paul et Monta Ellis. On ne parlera pas de la clutchitude du premier nommé en Playoffs.
Pas de véritable option offensive numéro dans le cinq majeur de 2004 avec des joueurs plus habitués à jouer les seconds rôles; Quant à Shaun Livingston, il est certes une excellente doublure pour Curry aux Warriors, mais un titulaire dans une équipe en Playoffs ? Avec Beno Udrih, Jameer Nelson et Devin Harris, il y a du monde pour prendre le relai. Mais ça ne vend pas du rêve non plus.
Les facteurs X
Les deux sélections possèdent dans leur rotation un mec capable de prendre feu et de détruire l’équipe adverse en sortie de banc. Deux mecs ayant reçu le trophée de meilleur sixième homme de la Ligue dans le passé et qui sont des champions lorsqu’il s’agit de shooter sans réfléchir. Entre Lou Williams et J.R. Smith, c’est un magnifique duel de génies qui nous attend, à base de shoots en première intention et d’ogives du parking. Un régal en perspective.
Le duel
Entre Andrew Bogut et Dwight Howard, c’est le cercle des poètes disparus dans la raquette. Une sacrée densité de muscle, de graisse et de testostérone au mètre carré. Les deux joueurs se sont suivis en tant que premier choix à la Draft (2004 pour D12, 2005 pour l’Australien) et se sont depuis spécialisés dans la défense. La lutte au rebond sera féroce entre les deux beaux bébés.
L’avis de la rédaction
Une série plutôt équilibrée mais qui devrait tourner en faveur de l’équipe de 2004. Quand on a Al Jefferson sur le banc au moment de faire souffler Dwight Howard, on peut voyager tranquille. Et comme les défenseurs sont légion pour bétonner et stopper n’importe quel joueur adverse, avantage pour Gérard et ses potes.
À vos votes !
Selon vous, qui remporterait un tel duel aujourd’hui avec l’état de forme actuel des joueurs ?
Résultat des votes : 59% pour 2004, 41% pour 2005
Source image : youtube et deadspin.com, montage TrashTalk