MIP Rankings – Février : C.J. McCollum dans le rôle du second membre des “Splash Cousins”

Le 25 févr. 2016 à 18:59 par Benoît Carlier

C’est l’un des trophées les plus appréciés et les plus disputés chaque année, celui qui fait la part belle aux contes de fées et aux plus opportunistes. Le MIP revient cette année avec de nouveaux favoris, mais c’est bien le côté imprévisible de ce classement qui le rend si excitant. Alors ouvrez grands vos yeux, car le All-Star de demain se cache peut-être dans le garbage time de ce soir.

Comme à chaque édition, on rappelle que les sophomores n’ont pas leur place dans ce classement et qu’ils devront attendre une petite année de plus avant d’exploser s’ils tiennent vraiment à ce trophée.

Ils s’en vont : Evan Fournier qui paye un court passage par la case banc et Hassan Whiteside qui semble avoir laissé passer sa chance l’année dernière.

Ils arrivent : Isaiah Thomas et son tout nouveau statut de All-Star et Will Barton qui vise le doublé avec le trophée de 6th Man of the Year.

Statistiques arrêtées au 24 février 2016.

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Reggie Jackson
Reggie Jackson

Les Pistons sont toujours à la lutte avec Charlotte, Chicago et Washington pour ce fameux spot dans le Top 8 synonyme de qualification pour les Playoffs et Reggie Jackson continue de diriger le cinq majeur d’une main de maître. L’ancien back-up de Russell Westbrook à Oklahoma City a prouvé qu’il avait les épaules suffisamment larges pour mener une équipe de milieu de tableau et Detroit lui a réaffirmé sa confiance aveugle en profitant de la trade deadline pour envoyer Brandon Jennings voir ailleurs. Il n’y a plus aucune ambiguïté dans le vestiaire, l’avenir des Pistons s’écrit avec Steve Blake Reggie Jackson à la mène.

Statistiques de la saison dernière : 14,5 points, 6 assists, 4,2 rebonds et 0,8 interception à 43% au tir et 30% de loin en 30 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 19,4 points, 6,1 assists, 3,4 rebonds et 0,8 interception à 45% au tir et 38% de loin en 31 minutes.

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(Entrée)

Isaiah Thomas
Isaiah Thomas

Entre sa première sélection au All-Star Game il y a deux semaines et la quatrième place des Celtics à l’Est, le lutin voit la vie en vert en ce moment. Il n’a en effet pas de quoi se plaindre et doit suivre d’un œil moqueur les galères de ses anciens employeurs dans l’Arizona. Dans un collectif aussi complémentaire que celui de Boston, le meneur apporte cette petite étincelle qui permet parfois de débloquer des situations compliquées et il n’hésite jamais à assumer ses responsabilités en fin de match. Une belle revanche de la vie pour celui qui avait été drafté en dernière position du deuxième tour en 2011 et que tout le monde pensait trop petit pour avoir un avenir en NBA. Messieurs les scouts, le All-Star vous salue bien bas.

Statistiques de la saison dernière : 16,4 points, 4,2 assists, 2,3 rebonds et 0,9 interception à 42% au tir et 37% de loin en 26 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 21,6 points, 6,8 assists, 2,9 rebonds et 1,2 interception à 42% au tir et 35% de loin en 32 minutes.

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Otto Porter
Otto Porter

Au milieu des doutes collectifs des Wizards, le troisième année est l’une des rares satisfactions de la saison du côté de la Maison Blanche. Son court passage à l’infirmerie est oublié et il doit maintenant s’affirmer un peu plus en attaque pour tenter de soulager un John Wall parfois en surrégime comme lors de la réception des Pelicans ce mardi. Logiquement installé dans le cinq majeur, les résultats de Washington et leur qualification en Playoffs dépendront en partie de sa prestation lors de cette fin de saison. Il n’y a pas d’âge pour montrer l’exemple comme dirait Anthony Davis.

Statistiques de la saison dernière : 6 points, 3 rebonds, 0,9 assist et 0,6 interception à 45% au tir et 34% de loin en 19 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 11,9 points, 5,2 rebonds, 1,8 assist et 1,6 interception à 47% au tir et 32% de loin en 31 minutes.

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Kent Bazemore
Kent Bazemore

Sa récente chute de pourcentage au tir correspond étrangement à une période plus compliquée pour les Hawks qui n’ont gagné qu’une fois depuis le 7 février. Le sosie de « Chance The Rapper » est donc appelé à l’accueil en compagnie de tous ses coéquipiers. L’ancien des Warriors et des Lakers doit revenir aux bases en se concentrant sur la défense et tout devrait rentrer dans l’ordre alors que son énergie fait le reste de l’autre côté du parquet. Lui aussi en fin de contrat au terme de cette saison, il a un bon coup à jouer s’il garde le cap affiché depuis novembre.

Statistiques de la saison dernière : 5,2 points, 3 rebonds, 1 assist et 0,7 interception à 43% au tir et 36% de loin en 18 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 11,9 points, 4,9 rebonds, 2,3 assists et 1,3 interception à 44% au tir et 38% de loin en 28 minutes.

6
(Entrée)

Will Barton
Will Barton

Davantage candidat au titre de meilleur homme de banc, le swingman mérite largement sa place au sein de ce classement alors que peu de monde aurait osé misé sur son blase en début de saison. Pourtant, il est le deuxième meilleur scoreur de son équipe derrière l’intouchable Danilo Gallinari et poste à chaque fois des problèmes aux second units qu’il rencontre. Aussi doué en pénétration que derrière l’arc, il dispose d’un large panel d’attaquant qui lui permet de déjouer les défenses avec une régularité essentielle aux Nuggets. Comme quoi Denver ne s’est pas complètement fait avoir lors de la trade deadline de 2015 en envoyant Arron Afflalo dans l’Oregon.

Statistiques de la saison dernière : 6,8 points, 2,8 rebonds, 1,4 assist et 0,8 interception à 43% au tir et 23% de loin en 17 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 15,5 points, 6,1 rebonds, 2,4 assists et 0,9 interception à 45% au tir et 37% de loin en 29 minutes.

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Ish Smith
ish smith

Le journeyman continue son petit bonhomme de chemin mais il pourrait bien décider de s’installer en Pennsylvanie pour de bon alors qu’il n’avait jamais eu un rôle aussi important depuis le début de sa carrière il y a six ans. Titulaire et porte-bonheur des Sixers, il continue son travail dans l’anonymat des résultats collectifs de Philadelphie. Il n’a pas peur de prendre ses responsabilités en attaque où il dépasse régulièrement les 20 tentatives au tir. Et ça, peu de franchises NBA peuvent lui offrir une telle liberté aujourd’hui.

Statistiques de la saison dernière : 6,1 points, 3,3 assists, 1,8 rebonds et 0,7 interception à 39% au tir et 30% de loin en 15 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 11,7 points, 6,5 assists, 3,5 rebonds et 1,2 interception à 41% au tir et 28% de loin en 27 minutes.

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Draymond Green
Draymond Green

Le nouveau gars sûr du MVP avant même Klay Thompson arbore fièrement sa nouvelle étoile de All-Star tout juste acquise à Toronto le soir de la Saint-Valentin. À coups de triple-doubles, il assomme la concurrence même la plus tenace et fait rentrer un peu plus la saison des Warriors dans la légende. Il termine un cinquième de ses matchs à plus de 10 unités dans les trois catégories statistiques du point, du rebond et de la passe et possède même trois performances d’avance sur Russell Westbrook pourtant reconnu comme le roi de cette prouesse mathématique dans la NBA moderne. Attention quand même à ne pas poursuivre cet objectif comptable personnel coûte que coûte alors qu’il a bien failli coûter la victoire à Golden State face aux terribles Sixers fin janvier.

Statistiques de la saison dernière : 11,7 points, 8,2 rebonds, 3,7 assists, 1,6 interception et 1,3 contre à 44% au tir et 34% de loin en 32 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 14,1 points, 9,7 rebonds, 7,3 assists, 1,3 interception et 1,2 contre à 49% au tir et 41% de loin en 34 minutes.

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Giannis Antetokounmpo
Giannis Antetokounmpo

Alors que nous pouvions commencer à douter sérieusement de sa capacité à devenir un leader aussi jeune que prévu, le Grec est devenu en quelques semaines une machine de régularité en retournant à ce qu’il savait faire de mieux, soit exploiter son avantage de taille sur ses adversaires directs en allant pénétrer dans la raquette. Déjà auteur de quatre double-doubles consécutifs en janvier, il vient de réitérer cette performance, série en cours. Reste à savoir si cela sera suffisant pour qualifier les Bucks en Playoffs alors qu’ils partent avec un peu de retard par rapport à leurs concurrents dans la course au Top 8 à l’Est.

Statistiques de la saison dernière : 12,7 points, 6,7 rebonds, 2,6 assists et 1 contre à 49% au tir et 16% de loin en 31 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 16,2 points, 7,4 rebonds, 2,9 assists et 1,1 contre à 51% au tir et 23% de loin en 35 minutes.

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Andre Drummond
Andre Drummond

On ne retiendra pas sa performance au Slam Dunk Contest mais plutôt sa sélection pour le match des étoiles, le premier d’une longue série s’il domine autant sous le cercle en restant dans une Conférence aussi pauvre en pivots de cette qualité. On en revient toujours à ce problème de lancer de briques mais pour le reste c’est quand même du solide et Detroit est pour l’instant aux portes des Playoffs. Si la pâte prend bien avec Tobias Harris, on pourrait rapidement se trouver avec un frontcourt de type solide dans le Michigan.

Statistiques de la saison dernière : 13,8 points, 13,5 rebonds, 0,9 interception et 1,9 contre à 51% au tir et 39% aux lancers en 30 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 16,9 points, 14,9 rebonds, 1,6 interception et 1,5 contre à 52% au tir et 36% aux lancers en 34 minutes.

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C.J. McCollum
C.J. McCollum

Anomalie statistique de la saison, le duo de Damian Lillard est en train de réaliser un sacré numéro tout comme la franchise de l’Oregon à qui l’on promettait le pire suite au départ de quatre de ses cinq titulaires pendant l’été. Aujourd’hui, les Blazers ne font plus rire personne et viennent même de donner une fessée au champion en titre face au meilleur backcourt de toute la Ligue. Le meneur de Portland prend son pied à évoluer à côté de « Cijay » qui lui ouvre régulièrement la voie en attirant les défenseurs sur lui grâce à une adresse insolente derrière l’arc. On est bien face à une réplique des « Splash Brothers ».

Statistiques de la saison dernière : 6,8 points, 1,5 assist, 1 rebond et 0,7 interception à 44% au tir et 40% de loin en 16 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 21,1 points, 4,3 assists, 3,6 rebonds et 1,2 interception à 45% au tir et 41% de loin en 35 minutes.

Un favori à deux tiers de la saison ? Faites nous savoir si vous êtes d’accord avec ce classement ou s’il manque un peu de champagne et d’accent français à votre goût.

Source image : thesportsfanjournal.com


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