Mike Dunleavy se rapproche d’un retour : un peu comme en novembre en fait

Le 26 janv. 2016 à 12:39 par David Carroz

Si la saison des Bulls est moins rythmée par les blessures que les exercices précédents, Joakim Noah et Mike Dunleavy sont tout de même les grands gagnants de la course annuelle vers l’infirmerie que se livrent les Taureaux. Si le premier est loin d’un retour, le second se sent bien mieux.

Une bonne nouvelle pour Chicago parce que mettre dans le cinq majeur un mec aussi inutile que Tony Snell, c’est un peu gênant quand on prétend avoir un minimum d’ambition. Surtout, ça commence à se voir qu’ils ne jouent qu’à quatre et demi avec lui sur le parquet tellement il est transparent et n’apporte rien, tant défensivement qu’offensivement. Si la franchise avait cru lors d’un trip sous acide qu’il pouvait être la Kawhi Leonard du pauvre, les Bulls sont depuis redescendus de leur défonce et ils doivent certainement se demander ce que l’ancien de New Mexico pouvait avoir en commun avec le monstre des Spurs si ce n’est les tresses. Et comme Tony s’en est séparé, le doute n’est plus possible. De quoi faire encore plus ressentir l’absence de Mike Dunleavy qui vise un retour courant février. L’ailier retrouve doucement ses coéquipiers et il devrait participer à un scrimmage avec contact ce mardi avant de s’envoler avec le reste de l’effectif lors du prochain road-trip.

Je fais surtout de la remise en condition physique. Je n’ai pas joué de match depuis mai. Dans l’ensemble, je me sens bien. – Mike Dunleavy.

Soit plus de huit mois sans basket. Pas de quoi être trop enthousiaste pour autant dans l’Illinois car il avait déjà atteint ce point dans sa rééducation en novembre dernier avant de souffrir d’une rechute. Et oui à 35 piges dont plus d’un tiers à écumer les parquets de la Ligue, les blessures au dos peuvent être terribles. C’est en tout cas ce que le papy des Bulls – il est le deuxième joueur le plus vieux de l’effectif avec juste quelques mois de moins que Pau Gasol – découvre cette saison.

Il y a fort à parier que Fred Hoiberg ne fera pas appel à lui avant la pause All-Star. Ensuite, si le râble de Mike Dunleavy tient le coup, il pourra s’échauffer et monter en puissance jusqu’aux Playoffs, en espérant que sa franchise en fasse de même, elle qui est incapable de montrer de la régularité dans ses prestations. Ca ne sera pas un luxe.

Source : Chicago Tribune

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