Derrick Rose content de son niveau actuel : Baloo avait raison, il en faut peu pour être heureux

Le 22 janv. 2016 à 10:57 par David Carroz

Si le postérieur des Bulls est encore de la même couleur que leur maillot suite à la fessée reçue face à Golden State, on a vu dans l’Illinois un duo Derrick Rose – Jimmy Butler surnager dans le marasme d’une telle défaite. Une bonne nouvelle, puisqu’il faut bien se raccrocher à des petits signes positifs dans ces moments-là.

Parmi ceux-ci on peut se dire dans l’Illinois qu’avec un Jimmy Butler qui score 23 points à 7/16 et un Derrick Rose auteur de 29 pions à 12/22, le backcourt des Bulls a réalisé un petit exploit. Celui d’être la première base arrière depuis le début de la saison à planter plus de points que les “Splash Brothers” lors d’une opposition directe (25 points pour Stephen Curry, 20 points pour Klay Thompson). Une performance que les deux intéressés balaient d’un revers de la main au cours d’une défaite très embarrassante mais qui illustre que le duo peut exister. Il reste maintenant à mettre Pau Gasol dans les mêmes dispositions tout en trouvant comment remplacer Mike Dunleavy de manière pérenne à l’aile et on aura un semblant d’équipe cohérente à Windy City. Mais en dehors de la performance isolée lors d’un match perdu de D-Rose, c’est sa dynamique actuelle qui peut être mise en évidence après de long mois de galère. Et sa forme actuelle lui fait du bien.

Cette année, je cherchais juste à jouer de façon constante le plus de matchs possibles. L’an prochain, je veux y rajouter mes objectifs personnels. J’aime la façon dont je joue en ce moment. – Derrick Rose.

En effet, depuis dix rencontres le meneur des Taureaux tourne à 19,5 points à 49,7% dont 30,4% du parking en montrant des signes encourageants : rythme, agressivité et adresse. Une attitude perdue de vue depuis les derniers Playoffs et qui ravit le joueur, satisfait de pouvoir enchainer les matchs puisqu’il n’en a manqué que six depuis le début de la saison. Un exploit pour l’habitué du déambulateur qui avait commencé le camp d’entrainement par une fracture de l’orbite. Mais il n’a jamais douté de lui.

Ça n’a pas été dur de garder confiance en moi. C’était juste dur de rester concentré sur mes objectifs. – Derrick Rose.

Des objectifs qui vont maintenant devoir passer par de meilleurs résultats collectifs et la création d’une véritable alchimie au sein des Bulls. Si les choses semblent enfin sur la bonne voie avec Jimmy Butler, Derrick Rose doit également retrouver ses qualités de créateurs qui lui font quelque peu défaut afin d’impliquer tout le monde et ne pas laisser Pau Gasol loin de sa zone de confort ou en manque de ballons au poste. Un travail qui incombe en partie à D-Rose, qui apprend également la vie sans son pote Joakim Noah.

En tant qu’équipe, j’aime le groupe dans lequel je suis. Il nous manque Joakim Noah, mais j’aime là où je suis. Je suis en paix avec moi même. – Derrick Rose.

Il en faut peu pour être heureux, chantait Baloo. Derrick Rose en apporte la preuve. Mais après tout ce qu’il a traversé, il est normal qu’enchainer les rencontres et retrouver ne serait-ce qu’une partie de son niveau soient bien suffisant à son bonheur. Et même quand les choses ne tournaient pas rond, il ne s’est jamais plaint, se moquant de ses stats ou son inefficacité. Si maintenant les blessures sont derrière lui, il pourra définitivement se reconstruire en tant que joueur majeur des Bulls. 

Source : Comcast

Source image : Twitter – @SLAMonline


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