Kemba Walker (52 points) sort le lance-flamme et vient à bout du Jazz en double overtime
Le 19 janv. 2016 à 00:38 par Alexandre Martin
Il a passé 47 minutes sur le parquet, il a pris 34 tirs ainsi que 15 lancers-francs… Au total ce sont 52 points (record de franchise) accompagnés de 9 rebonds, 8 passes décisives et 2 interceptions qui sont venus noircir la ligne de stats de Kemba Walker Texas Super Ranger ! Oui vous avez bien lu, ce bon Kemba a littéralement incendié la défense du Jazz et qui a permis aux siens de finir par se défaire du Jazz au bout de deux prolongations. Résumé d’un Thriller tourné en Caroline du Nord…
Après un premier quart équilibré et disputé sur un rythme très rapide qui ne ressemble pas du tout au style habituel des deux équipes (29-28 pour Charlotte), les Hornets ont parfaitement profité de la faiblesse de la second unit de Utah pour ralentir le tempo et prendre un peu d’avance afin de rentrer au vestiaire à la pause confortablement installés sur un matelas épais de 9 points (52-43). Kemba Walker était déjà bien en feu lors de ces deux premières périodes et côté Jazz, seul Gordon Hayward – qui finira le match avec 36 points, 9 caviars et 6 rebonds – semblait capable de répondre et de maintenir son escouade dans la rencontre.
Au cours d’un troisième quart assez moche, Rodney Hood continuera de croquer allègremment pendant que les Hornets se montreront incapables de creuser l’écart qui ne bouge pas d’un iota. En voyant ces Hornets mener 73-64 à l’entame des dernières douze minutes, on pouvait imaginer aisément les hommes de Steve Clifford contrôler tranquillement et s’adjuger une victoire extrêmement importante pour eux. Ils ont même eu 13 unités d’avance dès le début de ce quatrième quart grâce à l’apport de Frank Kaminsky (17 points et 7 rebonds en 25 minutes). Mais les gars venus de Salt Lake City ne sont pas du genre à laisser filer un match sans se battre jusqu’au bout. Rudy Gobert et ses copains vont s’accrocher et se faire violence en attaque pour passer un 31 – 22 à leurs hôtes sur la période avec en point d’orgue cet énorme tir primé de Trey Burke pour égaliser à 95 partout et arracher une prolongation…
Cinq minutes supplémentaires que les hommes de Quin Snyder vont démarrer pied au plancher avec deux points de Gobzilla suivi d’un des rares shoots rentrés par le jeune Hood et le Jazz a tout de suite pris 4 unités d’avance. Mais les Hornets ont recollé, les choses se sont tendues et sur deux lancers transformés de l’inévitable Kemba, Charlotte pensait certainement avoir fait le plus dur en menant 108-103 à 22 secondes du terme de la prolongation. Mais c’est le moment que choisit Gordon Hayward pour décaler Joe Ingles derrière l’arc et l’Australien fait ficelle. 108-106. Le temps pour Kaminsky de se faire bêtement piquer la balle par Hayward et c’est le Jazz qui se retrouve à pouvoir égaliser une nouvelle fois par l’intermédiaire de Rudy Gobert laissé seul sous le cercle par la défense des Frelons à la suite d’un pick n’ roll avec son ami Gordon. 108-108 et les deux équipes nous offrent une seconde prolongation que les Hornets domineront proprement et sans faillir à la fin cette fois-ci car le Jazz accusera trop vite 6 points de retard et sera obligé de faire faute pour espérer revenir dans la dernière minute mais Walker profitera simplement des ces occasions sur la kigne de réparation pour assurer la victoire des siens et arrondir sympathiquement son total de points.
C’est ainsi que le thriller a pris fin et que les Hornets ont pu lâcher un ouf de soulagement car ce succès était essentiel pour les protégés de Michael Jordan. Ils ont pris tellement cher ces derniers temps qu’ils sont toujours douzièmes de l’Est mais ils sont encore à portée de dard fusil de la huitème place. On ne sait jamais… Quand au Jazzmen, cette défait e sera un dure à avaler mais la saison continue et leurs espoirs de Playoffs sont pour l’instant bien réels.
Source image : twitter / @NBA