Boulet encombrant aux Celtics : David Lee poussé vers la sortie

Le 23 déc. 2015 à 19:25 par Thomas Rabotin

David Lee, arrivé cet été aux Celtics après avoir été poussé sur le banc aux Warriors, espérait davantage de temps de jeu. Il n’en a finalement pas trouvé tant que ça à Boston et il s’en est plaint. La rotation intérieure de l’équipe étant assez bouchée, la franchise la plus titrée de NBA cherche à l’échanger mais il ne sera pas facile de refiler le bébé boulet aussi facilement… 

Quelle décadence pour Lee – qui aurait en effet bien besoin de repos pour faire le point sur la situation – depuis deux ans : All-Star en 2012 avec une saison à 18,5 points, 11,2 rebonds et 3,5 assists, une bonne saison en 2014, puis une blessure lors du dernier match de pré-saison l’année passée qui lui a fait manquer  vingt-cinq et perdre sa place de titulaire à cause de l’émergence de Draymond Green, et enfin un début de saison raté avec les Celtics qui l’ont récupéré l’été dernier et qui veulent déjà s’en débarrasser. En même temps, son temps de jeu a encore diminué (15,8 minutes) alors qu’il comptait se refaire à Bean Town, donc cela s’en ressent sur ses statistiques, les plus faibles depuis son année rookie : 7,3 unités, 4,3 prises et 1,9 passe déc’. Où est passée son âme de “boxeur” et de “guerrier” ?

Pourtant son profil se fait rare en NBA, à savoir celui d’intérieur doué des deux mains capable de faire des passes décisives et de scorer d’un peu partout car possédant tous les fondamentaux en attaque, et son expérience pourrait également intéresser certaines équipes. Après pour la défense, il est plutôt du genre parfait pour égoutter le riz ou les pâtes, et c’est typiquement ce que ne laisse pas passer Brad Stevens dans son effectif d’underdogs comme les joueurs aiment se définir – sauf peut-être Lee du coup – et qui se ressent dans le jeu proposé. L’autre point concernant l’ancien chouchou du MSG est son contrat expirant de 15 millions de dollars : le fait qu’il se termine cette année est une bonne chose pour monter un échange, car une équipe pourrait être tentée de le récupérer pour ensuite ne pas le prolonger et ainsi se créer de la place dans la marge salariale. Mais l’inconvénient est que le montant est très cher, ce qui implique que les franchises intéressées devront lâcher pas mal d’atouts pour que la balance soit équilibrée. Les nombreux choix de draft des Celtics pourraient néanmoins servir de monnaie dans le deal pour ce dernier soit plus attrayant, à moins que Boston se décide à conserver le joueur et couper Amir Johnson et/ou Jonas Jerebko, dont les salaires ne sont pas garantis pour la saison prochaine.

Toujours est-il que Danny va devoir se creuser les méninges et ne pas hésiter à faire du hors-forfait pour pouvoir envoyer valser le boulet ailleurs. Attention à ne pas le lâcher trop vite non plus, ça pourrait faire des dégâts… 

Source image : nbcsports.com


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