Et si Les Lakers foutaient la merde cette nuit à l’Oracle ? On vous offre en exclu notre scénario rêvé !

La prochaine nuit NBA sera marquée par un match qui pourrait faire date dans l’histoire puisqu’en cas de victoire face aux Lakers (réveil obligatoire à 4h30), les Warriors deviendront l’équipe propriétaire du plus beau départ de l’histoire de la NBA, dépassant les 15 wins des Rockets 94/95 et des Capitols 48/49. Un match qui devrait logiquement être une sacrée partie de rigolade et de kikoulol mais la NBA nous réserve parfois des histoires étonnantes. Les Lakers vont-ils battre Stephen Curry et sa bande ce soir ? La cote est à 5000/1. Mais on s’est en tout cas imaginé ce que ça pourrait donner si les forces s’inversaient cette nuit. Âmes sensibles s’abstenir et fans des Lakers on préfère vous prévenir, ceci est un exercice. Je répète : CECI EST UN EXERCICE.

Ce récit est tiré d’un scénario imaginé de toute pièce. Il ne reflète en rien la réalité puisque tout le monde sait évidemment que le match de ce soir sera bouclé à la mi-temps après un 24-0 des Warriors à cheval sur les deux premiers quarts.

La soirée est douce en Californie et il flotte aux alentours de l’Oracle Arena une bonne odeur de record. Les pancartes ’16 in a row’ s’entassent dans les files d’attentes et plus de 19 000 fans (dont une bonne moitié de bandwagonners) vont prendre place dans la salle pour assister à une soirée qui s’annonce légendaire. Mais dès l’échauffement, quelque chose semble clocher même si les fans ne s’en rendent évidemment pas compte à ce moment là. Il faut dire qu’avec 55 victoires à dom’ sur les 59 derniers matchs et une invincibilité en saison régulière qui dure depuis janvier dernier et une défaite face aux Bulls, les habitués de la salle ne savent même plus comment se prononce le mot ‘défaite’…

Sans forcément penser au pire dès le début de match, ces derniers découvrent des Warriors en dedans dès l’entre-deux, d’autant plus que pour mettre un peu de piment dans sa vie, Luke Walton a décidé de titulariser Festus Ezeli à la mène et Leandro Barbosa en 5 dans une stratégie que l’on nommera ici “tourbillon”, alors que Stephen Curry débute sur le banc en compagnie de Draymond Green. Et en bon candidat au COY qu’il est, Byron Scott s’adapte très vite à ce changement de dernière minute pour permettre à ses joueurs de prendre rapidement les devants, bien lancés par un Roy Hibbert qui plante du parking. Le score est de 28-24 après 12 minutes et Stephen Curry n’est toujours pas entré alors que Kobe Bryant en est déjà à 14 points à 7/7.

Malgré cette entame compliquée, les fans de l’Oracle se fendent la gueule et sont bien contents d’avoir payé leur billet pour voir enfin un peu d’action, d’autant plus que Nick Young enjaille encore un peu plus les travées en rentrant en jeu avec deux chaussures différentes au pied. Ce qui ne l’empêche pas de marquer ses trois premiers tirs et de donner 10 points d’avance aux Lakers à la pause, malgré un Festus qui enchaine les cross et qui cumule déjà 10 points et 8 passes en 13 minutes. Retour aux vestiaires pour des Warriors dont le petit sourire en coin se transforme peu à peu en rictus nerveux. Les Lakers eux sont occupés à déboucher une première bouteille de champ’ pour fêter leur première bonne mi-temps de la saison, les deux meufs de Lou Williams sont même là pour ambiancer et la soirée est de toute façon déjà réussie…

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Car si Stephen Curry et Klay Thompson souffrent à cause de la presse tout terrain de Lou Williams et Kobe, puisqu’ils cumulent à eux deux un affreux 8/26 du parking alors que le troisième quart n’est même pas fini, ce sont Ryan Kelly et Robert Sacre qui vont nous offrir le alley-oop le plus aérien de l’histoire. Ryan à la passe, Bobby qui monte sur Andrew Bogut et le poster le plus violent de la saison est déjà en vente sur Le Bon Coin alors que certains fans quittent la salle, estimant que la blague a assez duré. Il faut dire qu’à +23 pour les hommes de Byron Scott, la plaisanterie n’en est plus une et les Dubs vont devoir sortir 12 minutes dont ils ont le secret pour éviter la plus grosse te-hon de leur carrière.

Mais il était écrit que cette soirée rentrerait quoiqu’il arrive dans l’histoire et c’est bien ce qu’il va se passer car le quatrième quart-temps va nous plonger dans la millième dimension. Les Warriors reviennent tout d’abord la bave aux lèvres et le MVP en titre enchaîne 12 points consécutifs et ramène GS à dix unités. L’Oracle est bouillante même si elle sonne désormais aux trois quarts vide et c’est au forceps que Steph et sa bande reviennent dans les plate-bandes des Lakers à quelques minutes de la fin de ce thriller psychédélique de fin de nuit. A 111 partout et 4 secondes au chrono, ce que les fans vont vivre dépasse tout simplement l’entendement. Après une remise en jeu de Swaggy-P, Roy Hibbert enchaîne un dribble behind the back et une passe au dessus de la défense des Warriors pour un Ryan Kelly qui décolle à une main sur la tête d’Harrison Barnes au buzzer ! 113-111 Lakers, troisième victoire des joueurs de L.A. et bide retentissant pour les champions en titre qui ne battront donc pas le tant attendu record.

Grâce à sa dernière inspiration, Roy Hibbert termine avec 10 points, 10 rebonds, 10 passes et 10 contres, Kobe Bryant cumule lui à 38 points mais à 14/40 tandis que Ryan Kelly bat son career high avec 31 points à 100%. Côté Warriors c’est la débandade et le public agite les mouchoirs blancs alors que Draymond Green assume et profite de la conférence de presse pour accuser les Clippers de sorcellerie vaudou…

Une soirée cauchemardesque qui fera date et un fail atroce dont les Warriors devront en tout cas se servir à l’avenir pour aller chercher le back-to-back…

Source image : TrashTalk