Boston démarre sa pré-saison sérieusement : 124 à 91, il n’y a plus beaucoup de trèfles à Milan
Le 06 oct. 2015 à 23:06 par Bastien Fontanieu
Sans pression, collectivement, avec le sourire et devant un public conquis, les soldats du Massachusetts ont roulé sur leur hôte en s’imposant de plus de 30 points ce mardi : Brad Stevens peut être content, ses troupes sont focus d’entrée.
Il s’agit là d’un moment généralement sous-estimé, mais qui peut définir l’identité d’un groupe et la façon dont celui-ci va aborder la régulière. Pendant que certains traînent des pieds et font la bise aux copains d’avant, d’autres débarquent concentrés et veulent envoyer un message dès maintenant. La pré-saison ? La pré-saison, oui. C’est dans ce premier match de pré-saison, le tout premier rassemblant ces Celtics sur un parquet, que l’entraîneur des Celtics a pu apprécier le respect de son identité et des valeurs qu’il tente d’installer depuis plusieurs mois. Sérieux, application, collectif et défense, des mots d’ordre respectés à la lettre ce mardi, face à des Milanais qui ne pouvaient malheureusement pas faire grand chose. C’est simple, tous les guerriers de Boston ont inscrit au moins 2 points sur la feuille de marque, sauf James Young qui termine avec une bulle en moins de 9 minutes. Mais hormis le produit formé à Kentucky, tout le monde était de la fête : même Jordan Mickey qui avait laissé Jean-Michel Dingo le temps d’un soir.
Cela donne donc 14 joueurs qui ont contribué au score final, cette gifle de 33 points gérée du début à la fin et notamment dès le premier quart-temps sous les assauts d’Avery Bradley (14 points), Isaiah Thomas (18 points) et Marcus Smart (11 points). Ce dernier a donné le ton avec son copain du backcourt dans sa propre moitié de terrain, le bel Avery qui était intouchable à distance (4/4 du parking). Une satisfaction devenue habituelle à Boston puisque c’est cette ligne défensive qui devrait aussi définir le ton des rencontres des Celtics cette saison. Capables d’agresser leur adversaire direct et de switcher au bon moment, les deux copains ont joué ce match ‘amical’ comme s’il s’agissait d’un match important du mois de mars, l’extension-même de la pensée Stevens tant leur agressivité était palpable. Cependant, on a pu noter que -comme prévu- les rotations étaient assez limitées lorsque le premier rideau fût passé : encore une fois, il s’agit de pré-saison, mais le point faible des Celtics n’est pas une formule magique et ça tout le monde le sait. Les pénétrations de Gentile (19 points) et surtout Charles Jenkins (14 points) ont prouvé qu’Amir Johnson n’était pas le nouveau Bill Russell, et même si le premier match de l’ex-Raptor était aussi satisfaisant que celui d’un très bon David Lee (13 points), sa présence n’a pas encore changé le talon d’Achille de ce groupe agressif mais petit.
Quoi qu’il en soit, l’identité des Celtics a bien été respectée sur cette toute première rencontre de la saison, un match pour du beurre certes mais qui verrouille bien le discours d’un coach en plein camp d’entraînement. Que du bon, à confirmer au début de la vraie saison.
Source image : NESN