DeMar DeRozan ne parlera contrat que dans un an avec les Raptors : traduction, ça va croquer
Le 25 sept. 2015 à 10:32 par Bastien Fontanieu
On la connaît, la fameuse dernière année de contrat qui défonce la concurrence. Si l’arrière des Raptors n’est pas du genre à annoncer la couleur, son General Manager a plus ou moins fait le boulot à sa place avec ses récentes déclarations.
C’est un des secrets les moins bien gardés de toute la NBA. Lorsqu’un joueur se retrouve à quelques mois d’une renégociation contractuelle ou d’une mise à disposition sur le marché des agent-libres, il fait généralement tout son possible pour que son CV soit le plus présentable possible. Et qui dit CV le plus présentable possible dit statistiques à la hausse, avec une grosse année individuelle pouvant attirer l’oeil de certaines franchises. On l’a notamment vu l’an dernier avec DeMarre Carroll ou Tobias Harris, deux copains qui se sont gavés jusqu’à la dernière miette afin de se faire beaux et draguer du multimillionnaire à la recherche de nouvelles perles. La paire a pu signer du contrat bien juteux pour assurer un avenir royal, et c’est désormais à DeRozan de passer par là puisque le marsupial des Raptors n’a plus que deux années sur son contrat, dont une en option. Difficile de croire que le garçon va accepter celle-ci, sachant qu’il pourrait négocier un salaire énorme combiné avec l’explosion du salary cap en NBA. C’est justement dans cette direction que Masai Ujiri s’est déjà dirigé, en se confiant auprès de de Sportsnet cette semaine.
Il n’y aura aucune discussion concernant une potentielle prolongation de DeMar avant la fin de la saison. Il ne peut obtenir qu’une certaine somme d’argent et je pense que DeMar se voit -et on le voit- comme quelqu’un de plus grand que cela. Donc je pense qu’il va attendre afin de voir comment cette année se déroule puis ensuite trouver le deal qui lui conviendra le mieux, et nous en ferons de même.”
Il serait en effet assez surprenant de voir DeRozan verrouiller son avenir aujourd’hui alors qu’il est à quelques mois d’un potentiel jackpot, sachant que son profil attire beaucoup de monde. Autrefois dunkeur fou qui pouvait rentrer quelques tirs, le garçon est devenu un scoreur régulier qui tournait à près de 20 points, 5 rebonds et 4 passes de moyenne l’an dernier, une des grandes raisons expliquant la bonne forme des Raptors depuis deux ans. Certains pointeront du doigt le sale premier tour des Playoffs contre Washington ou ses pourcentages qui ne vendent pas de rêve (41% au tir, 28% du parking), mais on sait d’avance que de nombreux GM feront la bise au garçon l’été prochain et qu’il pourra aisément demander un contrat max : si Tristan Thompson et Gordon Hayward peuvent le faire, pourquoi pas lui ? Quoi qu’il en soit, la banque de Toronto devra retrousser ses manches car les beaux salaires vont commencer à s’empiler dans la région. Entre Carroll (14 l’année), Valanciunas (15) et Kyle Lowry qui aura aussi son mot à dire dans un an et demi, de grandes décisions devront être prises par un Masai Ujiri cherchant forcément à effacer la désillusion des derniers Playoffs.
Vous ne savez pas qui prendre en Fantasy League ? Ne cherchez plus. Dans la catégorie des gloutons qui vont tout faire pour tenter de péter la banque, DeRozan se pose en sacré client.
Source : Sportsnet
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