France – Russie, la preview du match : Julien Lepers réclame les 4 à la suite

Le 09 sept. 2015 à 17:27 par David Carroz

Equipe de France

3 victoires pour la France, autant de défaites pour la Russie. L’affaire pourrait sembler entendue avant même le début du match face aux compatriotes de Poutine alors que la confrontation approche. Pourtant, comme dit le dicton, il ne faut pas tuer le Russe avant d’avoir vendu sa peau. Ou l’inverse.

On aurait pu espérer un choc pour la tête du groupe lors de cette rencontre, mais au fur et à mesure que les mots d’excuses s’accumulaient sur les carnets de correspondance des élèves du proviseur Pashutin, les ambitions de la patrie de Staline ont été revues à la baisse. Pas de Shved, pas de Kirilenko, pas de Mozgov et pas de coaching de David Blatt pour citer les plus connus ayant squatté les parquets NBA. Pas de taulier par conséquent pour permettre aux Russes de viser le podium, ou même une qualification pour les Jeux Olympiques après un début d’Euro compliqué. Difficile à avaler pour une nation qui récupérait la médaille de Bronze à Londres il y a 3 ans, derrière les Américains et les Espagnols. Mais en y regardant de plus prêt, la dernière compétition continentale avait le même goût de défaite pour les Soviétiques qui n’avaient pas briller en Slovénie, en se faisant sortir au premier tour (avec un bilan de 1-4). Une issue qui pourrait bien se répéter, car même s’ils ne prennent pas de valise (défaites de 3, 3 puis 2 points), ils n’ont toujours pas connu la victoire au moment d’affronter un des favoris de la compétition. L’occasion parfaite pour se relancer ?

Côté français, les choses vont bien mieux. Trois victoires, Tony Parker qui vient de dépasser Nikos Galis au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de l’Euro, il y a de quoi avoir le sourire. Tout n’est pas parfait bien entendu avec quelques soucis de constance, surtout en défense, mais les succès permettent au groupe France d’avancer sereinement. Attention cependant à ne pas sous-estimer la Russie et déjà avoir la tête au huitième de finale, car pour éviter une confrontation trop ardue, la première place de la poule est essentielle. Pour cela, une nouvelle victoire pour maintenir une dynamique positive est demandée, avec si possible la manière comme contre la Bosnie pour installer des certitudes dans l’équipe. Le tout avec un écart conséquent pour pouvoir faire souffler les cadres en fin de rencontre. Bref, voilà comment tout se passe dans un scénario de rêve. Mais avec l’Equipe de France, il faut toujours se méfier car l’expérience nous rappelle de faire attention aux sautes de concentration et à la capacité des Bleus de se mettre au niveau de leurs adversaires. Si cette fâcheuse tendance est moins à la mode avec les joueurs qui prennent de la bouteille à haut niveau, la première rencontre face à la Finlande doit rester dans les têtes tricolores pour que Parker et sa bande se motivent pour ne pas connaitre de déconvenue ou de fin de match compliquée à gérer.

Si aucun match n’est gagné d’avance, les hommes de Vincent Collet ont montré plus de certitudes et de cohérence que ceux de Pashutin lors des trois premières journées. On attend donc d’eux du sérieux pour empocher une quatrième victoire qui pourrait bien être synonyme de première place du groupe avant même l’ultime match de poule pour eux. La suite logique à une qualification pour les huitièmes de finale déjà acquise. Allez les gars, on fait le taf.

Source image : http://www.midilibre.fr montage TrashTalk