Shareef O’Neal, le rejeton du Shaq de 15 piges, continue d’impressionner sur la côte Ouest !

Le 06 sept. 2015 à 13:15 par Leo

Du haut de ses 2m07 à seulement l’âge de 15 ans, Shareef O’Neal, lycéen en vogue sous les palmiers californiens, ne cesse de susciter l’attention des observateurs et des facs de la région. Car vu ses mensurations précoces et ce dont il est capable, il y a de quoi…

Forcément, si on parle autant de ce sophomore du lycée de Windward de Los Angeles, c’est avant tout à cause du lien de parenté qui le lie au “gros Shaq”, pivot ultra dominant de l’histoire des Lakers et de la Ligue qu’on ne devrait même plus avoir besoin de présenter. On l’avait notamment découvert il y a peu sous les caméras du site Hoopmixtape, une mini vidéo qui avait déjà créé le buzz sur la Toile en un rien de temps. Cette fois-ci, au tour de BallIsLife de nous livrer un condensé de ses exploits lors d’un tournoi de jeunes organisé à Las Vegas. L’occasion pour la plupart des pépiniéristes basket du monde entier de souligner les différences stylistiques qui le démarquent de son paternel tout en s’extasiant d’emblée sur la qualité de shoot du gamin et sa capacité à porter le cuir, en pénétrations et sur les ailes. Pas sûr qu’il devienne lui aussi un pivot de renom dans un futur proche, étant donné qu’il présente à l’heure actuelle les caractéristiques significatives d’un véritable swingman, capable de joueur au poste 2 & 3 selon ses envies. Cependant, on en oublierait presque qu’il n’a pas fini de grandir ! Pur produit de cette génération Kevin Durant, parsemée de prototypes longilignes pourvus dès leur plus jeune âge du handle fluide d’un arrière, Shareef symbolise le visage d’une époque gâtée par la nature qui, malgré elle, bouscule petit à petit les fondations traditionnelles du jeu tel qu’il est pratiqué. Alors qu’il vient à peine de muer, la boîte aux lettres du bougre n’est plus très loin d’exploser car plusieurs facs n’ont aucun scrupule à lui faire les yeux doux dès maintenant, dont USC et UCLA notamment.

Néanmoins, gare à ne pas trop s’emballer et de grossir plus que de raison les aptitudes à briller de ce garçon qui est en train de se construire. Bon nombre de “futurs Jordan” et de “futurs Magic” ont vu leur existence réduite à néant, la faute à une attente qui dépassait l’entendement et une célébrité hâtive qui a paralysé leur progression talentueuse vers les sommets. Patience et prudence, même – et surtout – pour le fils du “Big Cactus”…!

Source image : BallIsLife