Big Apple, le Madison Square Garden… des noms qui raisonnent dans la tête des fans de basket, et encore plus pour ceux des Knicks. Malheureusement privés de titre depuis très – trop – longtemps, ils plient mais ne rompent pas devant les railleries dues aux dernières saisons compliquées. Le renouveau ne sera que plus beau. S’il arrive. Mais quand on a vibré lorsque cette équipe avait un coeur énorme comme à l’époque Pat Ewing, on reste un Knickerbocker pour la vie.
Tu sais que tu es fan des Knicks quand…
Tu n’arrives pas à te décider sur quel joueur tu détestes le plus : Michael Jordan ou Reggie Miller ? Des mecs sans gêne qui pensent que le MSG est leur maison et qu’ils peuvent faire comme chez mémé.
Le plus grand shoot de l’histoire, c’est celui Larry Johnson face aux Pacers.
Ce jour-là, tu t’es levé comme l’intégralité du Madison Square Garden. Tes voisins s’en souviennent encore.
Dans ta religion, on doit faire une fois dans sa vie un pèlerinage à la Mecque. Celle du basket, le Madison Square Garden.
Cela dit, autant attendre un peu que les cours de géométrie portent leurs fruits avant de se saigner pour y aller.
John Starks aurait pu être ton héros, à une phalange d’Hakeem Olajuwon près. Tu aurais aimé être là pour le consoler après le match suivant.
Tu te masturbes d’ailleurs en cachette sur le poster qu’il a posé à MJ et Horace Grant en 1993.
Il y avait faute sur Charles Smith lors du Game 5. Comment peut-il se faire contrer 4 fois consécutives ce guignol ?
Et celle de Pippen sur Hubert Davis lors du cinquième match de 1994 était bien réelle.
Tu adore y a-t-il un pilote dans l’avion ? Ca te rappelle la période Isiah Thomas en tant que GM.
Même si parfois tu as l’impression que Phil Jackson fait n’importe quoi, tu restes persuadé qu’il a un plan. Tu n’as pas le choix, sans espoir il te ne resterait que la corde.
Tu sais que tu soutiens la meilleure franchise. Si Jacques Monclar est un Knickerbocker, c’est qu’il y a une raison.
Tu ne prononces jamais le nom du Président du Heat. Ou alors précédé et suivi de nombreux noms d’oiseaux.
Même à Brooklyn, les Nets ne sont pas à New York. Fin de la discussion.
D’ailleurs B.K. from Bk, c’est aux Knicks qu’il jouait. Bon ok, il a quand même passé deux ans aux Nets avant de venir chez toi, mais ça ne comptait pas, c’était l’époque New Jersey.
Flu game ? Tu parles, jouer après une indigestion de pizza n’a rien d’exceptionnel. Willis Reed t’a fait gagner le Game 7 des Finales 1970 avec une jambe en moins. La classe au dessus.
Tu as pleuré quand John Starks et Charles Oakley ont été transférés contre Latrell Sprewell et Marcus Camby. Avant de chialer encore plus devant le parcours en Playoffs de cette nouvelle génération.
Walt Frazier, Willis Reed, Earl Monroe, Bill Bradley, c’était la classe. Charles Oakley, John Starks, Anthony Mason, Patrick Ewing, c’était la classe. Andrea Bargnani, José Calderon, Quincy Acy, Jason Smith c’était la chiasse.
Sans la blessure de Pat Ewing, tu serais champion en 1999. Il aurait bouffé Tim Duncan et David Robinson avec Chris Dudley à ses côtés. Comme il l’avait fait face à Hakeem Olajuwon en 1994…
Tu sais que Stephon Marbury n’a pas joué qu’en Chine. Même si des fois tu aurais préféré qu’il ne porte pas le maillot des Knicks.
Le pire souvenir de la saison dernière, ce ne sont pas les défaites. Mais le décès d’Anthony Mason. RIP.
Tu acceptes les railleries des fans des autres équipes. C’est de la jalousie parce que New York est au dessus du lot.
Même si tu trouves Spike Lee ridicule sur le bord du terrain, tu le soutiens. Le même sang coule dans vos veines.
Les temps sont durs certes, mais ce n’est pas une raison pour se cacher. Tu t’es retrouvé dans ces affirmations ? Tu vois d’autres raisons qui font de toi un fan des Knicks pour la vie ? Lâche-toi et crie ton amour pour New York !
Source image : www.si.com