Bismack Biyombo ira vendre du rêve au Canada : un peu de sirop d’érable avec vos 6 millions ?

Le 04 juil. 2015 à 23:52 par Benoît Carlier

Après que Rich Cho lui ait tourné le dos en début de semaine, Bismack Biyombo a trouvé une terre où s’exiler pour rebondir et se refaire une santé à base de poutines et de queues de castor. Avec ça c’est sûr, le moral va remonter en flèche.

Victime du recrutement précoce des Hornets, notamment dans la raquette, Bismack Biyombo ne faisait plus partie des plans de la franchise de Michael Jordan. Dans l’anonymat de la free agency, le Congolais vient de trouver un accord de deux ans et 6 millions de dollars avec Toronto : un deal gagnant-gagnant. D’un côté, Masai Ujiri met la main sur une belle pièce de barbac à moindre coût, de l’autre Biyombo rejoint une équipe qui joue les Playoffs depuis deux ans, à la recherche d’un peu de dureté défensive.

Après l’humiliation du sweep infligé par les Wizards au premier tour des Playoffs, l’unique franchise canadienne de la ligue a décidé de miser sur des chiens de garde féroces pour resserrer ses lignes défensives et ses deux premières signatures estivales vont dans ce sens. On se doute que Bismack Biyombo n’a pas été amené à Toronto pour nous faire profiter de ses talents au poste, mais il apportera son lot quotidien de contres, de rebonds et de fautes lors de ses vingt minutes en sortie de banc pour faire souffler Jonas Valanciunas. Légèrement petit pour son poste – il est annoncé à 2m06 – il compense ce déficit de taille par une grosse énergie difficile à gérer pour ses adversaires directs qui lui permettait de tourner à 4,8 points, 6,4 rebonds et 1,5 contre de moyenne avec les Hornets la saison dernière.

25ème de la ligue à l’efficacité défensive sur l’exercice 2014-2015 (107,7 points encaissés toutes les 100 possessions), Toronto compte maintenant sur DeMarre Carroll et Bismack Biyombo pour améliorer ce chiffre à partir de la saison prochaine, surtout pour espérer percer dans une Conférence Est qui fait la part belle aux scores à deux chiffres et aux câlins avec les coudes. Des ajouts suffisants pour voir plus loin que le premier tour ?

L’agressivité des Raptors sur le marché des agents-libres dénote jusqu’ici avec leur tableau de chasse de l’été qui reste assez pauvre – ou riche si l’on parle du contrat de DeMarre Carroll – en considérant les joueurs disponibles en début de free agency. Masai Ujiri aurait peut-être dû envoyer Drake serrer quelques paluches supplémentaires pendant la saison…

Source : Yahoo! Sports

Source image : http://queencityhoops.com/


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