DeMarcus Cousins en 9 minutes : sa saison en vidéo, un carnage offensif sous les panneaux !

Le 29 juin 2015 à 08:37 par Bastien Fontanieu

C’est l’été ! Les parquets se sentent bien seuls, mais c’est aussi l’occasion parfaite pour revenir sur la saison monstre réalisée par certains. Invité du jour : DeMarcus Cousins, la bête des raquettes actuelles.

On aime souvent tourner en rond pendant des heures autour de différents débats, afin d’obtenir l’avis de tout le monde et apporter ses arguments tel un gladiateur dans l’arène. Seulement, sur la question de savoir quel pivot est aujourd’hui le plus intimidant offensivement, y a-t-il vraiment de quoi se prendre le crâne à deux mains ? On apprécie grandement les productions proposées par Marc Gasol, Dwight Howard et Al Jefferson, mais au poste 5 la question ne se pose pratiquement plus. DeMarcus est tellement puissant, malin, doué techniquement et agressif que ses adversaires sont repartis avec des bleus la plupart du temps, un poster pour les moins chanceux. Si sa saison a été loupée d’un point de vue collectif, notamment grâce au sublime travail effectué par son management, la case Team USA a fait un bien fou au produit formé à Kentucky car ce dernier est revenu avec une dalle hallucinante. Résultat ? Un massacre d’octobre à avril, ponctué par des sorties statistiques exceptionnelles et cette moyenne royale : 24.1 points, 12.7 rebonds 3.6 passes, 1.5 interceptions et 1.7 contres. 

Le genre de rendement dont toute équipe rêve, mais hélas les Kings semblent destinés à ruiner les carrières de certains géants aux mains d’or (coucou C-Webb). On espère simplement que la franchise de Sacramento trouvera un entraîneur capable d’utiliser ses qualités de la meilleure façon possible, et des coéquipiers pouvant jouer un minimum au basket, car ce type d’athlète est rarissime et finit généralement dans un gros marché avec un maillot jaune-violet. Justement annoncé aux Lakers ces derniers temps, DMC sera ravi de pouvoir continuer son aventure dans la capitale californienne, sa ville mais aussi sa salle de torture, lui qui offrira probablement une nouvelle saison monstre à son poste. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de le voir à l’oeuvre, voici un résumé rapide de sa domination sous les arceaux : attention, ça pique dans les meilleurs des cas, ça brûle pour ceux qui se frottent un peu trop. N’est-ce pas Mason ?

Source image : NYPost