Les dirigeants de Turner Sports avaient dans l’idée de faire re-signer Charles Barkley chez TNT au moment où ils ont signé le contrat pharaonique pour les droits de diffusion de la NBA. Le seul poste que Chuck aurait privilégié était une place de manager général dans une franchise NBA. Personne ne s’est bousculé pour engager Barkley, on le verra donc sur TNT jusqu’en 2025.
Les négociations n’ont pas traîné et se sont réglées autour d’un gueuleton chez Sir Charles, à l’initiative de ce dernier. David Levy, le président de la section diffusion de Turner Sports accompagné de quatre membres-clés du groupe, avait prévu pour l’occasion une compilation vidéo d’employés de plateaux et de l’équipe de production qui exprimaient le plaisir qu’ils avaient de travailler avec Barkley et…2 magnums de vin rouge de la vallée de Napa 2009 ainsi que 2 bouteilles de tequila Don Julio de 1942 pour un montant total autour des 1700 dollars. De quoi mettre le Hall of Famer dans de bonnes conditions après avoir préparé le dîner pour ses invités. A la fin du repas, l’affaire était déjà presque dans le sac et a été conclue après une partie de golf entre Barkley et Levy.
Sir Charles n’a même pas senti le besoin d’inclure son agent aux tractations, lui disant seulement de conclure le marché sans même négocier, qu’à ce point de sa vie l’argent ne lui importait pas. Les apparitions de l’ancien All-Star sur le petit écran ne se limiteront pas au basket, puisqu’il aura son mot à dire sur des sujets tels que l’éducation et la politique sur CNN, au-delà de ça il aura aussi l’opportunité de couvrir les Jeux Olympiques pour Bleacher Report (il a cependant la possibilité de refuser). D’un point de vue basket, il présentera donc “Inside the NBA” avec ses comparses Ernie Johnson, Kenny Smith et Shaquille O’Neal et sera aussi assigné à certains matches en tant qu’analyste.
La joyeuse bande de consultants sera toujours aux premières loges pour les chutes de tabouret et les analyses pointues de Shaq. Et Sir Charles nous montre qu’il est aussi un homme simple, capable de signer un contrat sur un bout de nappe après s’être fait rincer par le patron. On comprend mieux comment se passent les négociations contractuelles de l’équipe de Stade 2…
Source : slamonline.com
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