The Beard facts : James Harden ne vient pas à la faute, c’est la faute qui vient à James Harden

Le 14 avr. 2015 à 12:56 par Benoît Carlier

La superstar des Rockets s’est rendue 816 fois sur la charity line cette saison, devenant ainsi le spécialiste officiel d’une discipline peu populaire parmi les fans de NBA : provoquer les fautes. Pourtant, c’est loin d’être une obsession pour James Harden qui ne fait que jouer son jeu comme il l’a toujours fait auparavant.

Nous revenions sur ce phénomène par l’intermédiaire de l’un de nos dossiers il y a quelques semaines (ici), James Harden est le joueur le plus gourmand en lancers-francs cette saison. En fructifiant 707 de ses 816 essais à 4 mètres 60, « The Beard » est également devenu le onzième joueur de l’histoire à totaliser plus de 700 lancers sur une saison. Une statistique dont se serait sûrement bien passé le franchise player de Houston qui doit déjà faire face à de nombreux détracteurs sur le sujet.

« Vous savez quoi ? Je ne recherche pas la faute comme les gens pourraient le penser, » explique-t-il à Andrew Keh du New York Times. « Je ne pense pas ‘Où est la faute ? Où est la faute ?’ quand je drive. »

L’ancien du Thunder s’en défend, il ne part pas à la pêche aux lancers-francs lorsqu’il pénètre dans la raquette. Mais avec 10,2 free throws tentés par rencontre en moyenne, il doit bien avouer qu’il dispose de cette capacité à attirer les coups de sifflet des arbitres lorsqu’il décide d’aller se confronter à une forêt de bras ennemis sous les paniers.

« C’est juste être malin, » concèdera-t-il finalement.

De la ruse, il en faut pour venir au contact de ses défenseurs en mettant bien ses bras en évidence pour faciliter le travail des ref’ et compliquer celui des défenseurs. Le changement de rythme et la vitesse font souvent le reste. Une aptitude remarquable qui étonne encore le coach des Rockets.

« Provoquer la faute est définitivement un art et il [Harden] est très bon pour cela, » déclarait Kevin McHale. « Soit vous savez provoquer les fautes, soit vous ne savez pas. Ça ne s’apprend pas, c’est sûrement quelque chose d’inné. »

Provoqués ou pas, il faudra sûrement encore beaucoup de lancers-francs à James Harden pour tenter de faire mieux que la saison dernière (élimination au premier tour des Playoffs contre Portland) malgré un effectif qui devra faire sans Donatas Motiejunas et Patrick Beverley en Playoffs.

Source : The New York Times

Source image : basketball.fanpiece.com


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