Pour certains Pacers, le retour de Paul George semble aussi sûr que la dureté psychologique de Roy Hibbert
Le 17 mars 2015 à 19:38 par Ludovic
On vous parlait récemment de l’avis de Frank Vogel sur le retour de sa star. Le coach d’Indiana préférait focaliser ses forces sur les derniers matches de saison régulière et ne semblait pas compter outre mesure sur un retour possible et efficace de Paul George sur les parquets.
S’il a repris l’entraînement depuis trois semaines déjà et qu’on imaginait son retour imminent, il se pourrait finalement que Paul George ne fasse son retour que la saison prochaine. Ses coéquipiers commencent à douter, également. Malgré tout, ils font toujours preuve d’un grand soutien à l’ailier mais plus le temps passe, moins les illusions perdurent. S’il semble bon pour un joueur qui a subi une telle blessure et passé de longs mois en rééducation, un coéquipier aurait déclaré qu’il ne serait même pas proche d’être à 100%. Ce qui plombe un peu l’optimisme qui existait encore il y a quelques jours.
Lors des quelques minutes auxquelles ont eu accès les journalistes en fin d’entraînement, le joueur des dernières finales de conférence semblait loin : incapable de passer outre un écran du rookie Shayne Whittington, en retard défensivement, décalé dans son tir, Paul George souffre – logiquement – d’un rythme qu’il n’a pas encore réussi à rattraper.
Si les Pacers ont réussi à revenir dans le top 8 de la conférence, la bataille risque de faire rage lors de la quinzaine de matches qu’ils doivent encore jouer. Doivent-ils alors risquer de briser un équilibre qu’ils semblent avoir trouver pour tenter de passer au niveau supérieur ? Sachant que la 6ème place semble très loin (les Bucks ont un bilan de 34 victoires pour 32 défaites, tandis que les Pacers sont à 30-36), le premier tour devrait être joué – s’ils se qualifient – face à Atlanta ou Cleveland. Alors franchement, faut il vraiment tenter le coup ? Seuls les membres de la franchise sauront donner la bonne réponse.
En arrivant en PlayOffs, les joueurs de l’effectif montreraient une force de caractère certaine, et en voir certains disparaître de la rotation pour faire de la place à un joueur – aussi doué soit-il – qui revient de blessure, pourrait être un crève coeur. Surtout, Roy Hibbert qui toucherait beaucoup moins de ballons en attaque. Dépression 2.0 ?
Source article : Pro Basketball Talk
Source image : Bleacher Report